Tout sur les sondes

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Publié le 28 septembre 2002
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EN PRATIQUE : LES SONDES URINAIRES

Au comptoir : « J’ai utilisé de l’eau non stérile pour lubrifier ma sonde urinaire. »

SONDES DE FOLEY

« Je souffre de sclérose en plaques qui provoque chez moi une rétention urinaire. Je suis donc obligé de pratiquer des autosondages réguliers afin de vidanger ma vessie. Ce matin, lorsque j’ai voulu me sonder, j’ai réalisé que je n’avais plus d’eau stérile. Dans l’urgence, j’ai utilisé l’eau du robinet pour lubrifier ma sonde. Est-ce que je risque une infection urinaire ? »

Votre réponse

« Non, le risque d’infection ne sera pas augmenté.

Le sondage que vous pratiquez est un sondage intermittent. Dans ce cas, la sonde peut être lubrifiée avec de l’eau stérile ou de l’eau potable. En France, la qualité de l’eau est satisfaisante pour réaliser cette lubrification. En revanche, si, au cours d’un voyage à l’étranger, vous avez un doute sur l’eau, n’hésitez pas à utiliser de l’eau minérale. »

Les clés d’une bonne délivrance

– Faire la différence entre sondage à demeure (SAD) et sondage intermittent :

-> Pour le SAD, utiliser une sonde à ballonnet ou dite de Foley. Le ballonnet, une fois gonflé, permet le maintien de la sonde dans la vessie. Le gonflement s’effectue avec de l’eau stérile ou distillée. Le sérum physiologique est à éviter car il peut cristalliser et obstruer la sonde. Une sonde de Foley peut rester en place jusqu’à 30 jours.

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-> Le sondage intermittent ou l’autosondage ne nécessitent pas de sonde à ballonnet, car la sonde à usage unique est immédiatement enlevée après la vidange de la vessie.

Définir la forme de la sonde

– Chez l’homme qui présente un urètre long et coudé, une sonde béquillée (type Mercier) et longue (40 à 45 cm) est préconisée.

– Une sonde droite (type Nélaton) et courte (18 à 22 cm) est recommandée chez la femme et l’enfant (jusqu’à 30 cm pour un adolescent).

– Les sondes olivaires béquillées (type Tiemann) sont réservées aux sondages difficiles (rétrécissement au niveau de l’urètre).

– Dans les sondes type Couvelaire, l’extrémité est biseautée, mais elles ne sont pratiquement plus utilisées.

Une embase, des « oeils »

– L’embase est l’extrémité restant à l’extérieur du corps. Elle peut être droite, évasée ou à godet. C’est à ce niveau que sont adaptés les éventuels seringues, poches et autres dispositifs de recueil.

– Les « oeils » sont les ouvertures situées sur le corps de la sonde.

Pour la sonde à demeure, choisir une sonde à double ou triple voie

– La sonde à double voie ou sonde de Foley standard (la plus fréquente) présente un conduit de gonflage du ballonnet et un conduit central de drainage pour l’écoulement de l’urine.

– La sonde à trois voies présente un troisième canal pour irriguer la vessie.

Pour toutes les sondes, il faut se faire préciser :

– leur longueur ;

– le diamètre, exprimé en unité Charrière (CH) ; l’unité Charrière correspond à un tiers de millimètre (ex. : CH 12 = 4 mm).

Il ne faut pas utiliser un trop petit calibre de sonde (au moins CH 12 chez l’homme, au moins CH 10 chez la femme, au moins CH 6 chez l’enfant).

Chaque taille de sonde correspond à une couleur d’embout :

– bleu : CH 8,

– noir : CH 10,

– blanc : CH 12,

– vert : CH 14,

– orange : CH 16,

– rouge : CH 18.

– les principaux matériaux utilisés : latex, silicone, hydrogel et PVC (chlorure de polyvinyle).

Comment procéder ?

Le sondage intermittent réduit le risque infectieux si les règles d’hygiène et d’asepsie (lavage des mains, utilisation de compresses stériles…) sont respectées.

L’autosondage requiert une toilette intime matin et soir. Il est en plus conseillé aux femmes d’effectuer une toilette à chaque sondage en période de règles et de changer de serviette périodique en même temps.

Les hommes, pour l’insertion de la sonde, doivent tenir leur pénis droit, gland décalotté, en évitant de comprimer l’urètre.

– Pour le sondage à demeure, la méthode du système clos est conseillée. La sonde est alors reliée à une poche à urine possédant une valve antireflux, un site de prélèvement pour examen bactériologique et un tube de vidange (poche Resurine, Conveen, Hollister Incare…).

– Pour le sondage intermittent, deux techniques existent :

-> autosondage stérile : le patient utilise sa sonde une seule et unique fois ;

-> autosondage propre : la sonde est utilisée plusieurs fois dans la journée.

De plus en plus de marques proposent des kits pour autosondage comprenant une poche d’eau pour lubrifier la sonde et une poche de recueil pour les urines. C’est un véritable système clos. (LoFric Hydro-Kit, Conveen Easicath Set…).

Prévention des infections urinaires

La principale complication est l’infection urinaire. Pour la prévenir, il faut respecter certaines règles.

Il faut :

-> privilégier l’autosondage,

-> en cas de sondage à demeure, s’assurer de la déclivité permanente de la poche de recueil des urines,

-> respecter une hygiène irréprochable,

-> apporter une bonne hydratation au patient (1,5 à 2 l par jour).

Il ne faut pas :

-> nettoyer le méat urinaire et son pourtour avec des antiseptiques (irritations),

-> utiliser une antibioprophylaxie trop importante qui peut entraîner l’apparition de résistances.

Pour approfondir : Objectifs et matériel hospitalier du sondage urinaire

Le sondage urinaire peut être utilisé dans un but préventif, comme adjuvant aux examens de diagnostic ou dans un but thérapeutique.

Trois objectifs distincts

– But préventif

Il est d’ordre chirurgical pour faciliter une intervention urologique, abdominale ou gynécologique.

Les rachianesthésies peuvent également nécessiter un sondage urinaire car la vessie est paralysée pendant la durée de l’anesthésie.

En effet, cette anesthésie peut durer plusieurs heures notamment dans le cas de la pose d’une prothèse de hanche.

– But diagnostique

Les épreuves urodynamiques utilisées dans le diagnostic de différentes pathologies (vessie neurologique, incontinence d’origine centrale, obstructive…) nécessitent un sondage urinaire.

– But médical

-> Le sondage urinaire est utilisé chez les blessés médullaires (tétra- ou paraplégiques), les patients souffrant de pathologies neurologiques comme la sclérose en plaques ou le spina bifida (malformation de la colonne vertébrale, le plus souvent localisée dans la région lombosacrée).

-> Le sondage urinaire à demeure est réservé aux patients porteurs d’un obstacle urétral ou à ceux ayant un dysfonctionnement vésical d’origine neurologique ou centrale comme la maladie d’Alzheimer.

-> L’incontinence urinaire n’est pas une indication au sondage urinaire, sauf si elle est un facteur d’aggravation de plaies ou d’escarres.

-> La sonde peut également permettre l’instillation d’une substance médicamenteuse dans la vessie.

Les autres types de sondes urinaires

Les sondes de cystostomie, néphrostomie et urétérostomie sont mises en place à l’hôpital. Elles ont pour rôle de drainer l’urine et d’éviter la sténose de la nouvelle stomie. Elles sont enlevées au bout de quelques semaines.

Ces sondes peuvent être disponibles en ville, mais leur délivrance reste exceptionnelle à l’officine.

– Les sondes urétérales

Elles sont utilisées dans un but thérapeutique (sténose urétrale) ou diagnostique (dans le cadre d’une urétéroscopie).

– Les sondes prostatiques

Elles permettent le drainage, l’irrigation de la vessie et le blocage des saignements par compression après l’ablation de la prostate. Elles sont mises en place à l’hôpital.

– Les sondes d’urétérostomie

Elles sont utilisées après l’abouchement d’un ou deux uretères à la paroi abdominale.

– Les sondes de cystostomie

Elles sont utilisées après l’abouchement de la vessie à la paroi abdominale (sondes de Malecot, Pezzer ou Le fur).

– Les sondes de néphrostomie

Elles sont employées après l’abouchement du rein à la paroi abdominale (sonde de Cummings-Malecot).

EN PRATIQUE : LES SONDES GYNÉCOLOGIQUES

Au comptoir : « Je voudrais une sonde vaginale pour ma rééducation périnéale. »

LES CÔNES VAGINAUXDe forme anatomique et de diamètre différents, ils peuvent être lestés avec des poids croissant de 20 à 100 grammes (Aquaflex Scholl, Femcare Incare). Ils sont utilisés chez la femme dans le cadre de la rééducation périnéale. Ils sont parfois recommandés en prévention des pertes urinaires chez les femmes sportives ou voulant se préparer à une grossesse prochaine.

« Dès que je ris ou éternue, il m’arrive d’avoir des fuites d’urine. Après quelques mois d’hésitation, j’ai fini par en parler à mon médecin qui m’a prescrit des séances de rééducation périnéale avec une sonde vaginale. Pensez-vous que ce soit vraiment utile ? »

Votre réponse

« Pour votre incontinence d’effort, ces séances de rééducation vous seront d’un grand secours. En effet, cette rééducation, qui porte le nom de rééducation périnéosphinctérienne, renforce la musculature du périnée. Elle permettra un meilleur contrôle de votre miction. Ces séances seront d’autant plus efficaces que vous serez motivée. »

Les types de sondes

Les sondes gynécologiques se divisent en 3 catégories.

– Les sondes vaginales

Ce sont des sondes munies d’électrodes. Elles jouent un rôle important dans la technique du biofeedback (contrôle de l’activité musculaire). Elles possèdent des longueurs différentes en fonction de la taille du vagin (standard, petite ou grande).

Pour les vagins courts, on les appelle « sondes-tampons ». Pour les vagins étroits, il existe des sondes d’un diamètre plus faible. Selon l’appareillage du masseur-kinésithérapeute, ces sondes possèdent une prise de type din ou jack (Incare sondes vaginales, Peri-Form…). Elles enregistrent les microcourants générés par la contraction musculaire volontaire.

– Les sondes de Braun

Elles permettent de réaliser un prélèvement au niveau du col de l’utérus. Elles sont aussi utilisées dans le cadre de l’insémination artificielle pour déposer des spermatozoïdes au contact de la glaire cervicale en période préovulatoire.

– Les sondes de Kremer ou sondes utérines standard

Ces sondes facilitent l’accès au fond de l’utérus sans traumatisme dans le cadre de l’insémination artificielle.

Deux groupes de sondes rectales

Les types de sondes rectales diffèrent par le nombre d’oeils latéraux au niveau de leur extrémité proximale. Ils permettent l’évacuation des selles.

– Les sondes ou canules rectales

Elles sont utilisées pour réaliser des lavements évacuateurs ou barytés. Les canules rectales sont plus courtes que les sondes.

-> Pour la réalisation de lavement évacuateur simple, les sondes ou les canules rectales sans ballonnet sont utilisées (types Plombières, Châtelguyon).

-> Pour les lavements barytés, des sondes rectales à ballonnet sont employées (type Pouliquen, Imbert, Nordman…). Le ballonnet permet d’obtenir une meilleure étanchéité chez les personnes souffrant d’insuffisance sphinctérienne et d’éviter une migration trop profonde de la sonde.

Toutes ces sondes sont munies d’un godet à leur extrémité distale. Ce dernier permet le raccordement de la sonde au système d’administration (bock à lavement, poire…).

– Les sondes rectales pour électrostimulation ou biofeedback

Elles ont les mêmes caractéristiques que les sondes vaginales (électrodes de surface, prise din ou jack) mais possèdent un diamètre inférieur. Elles peuvent être munies d’une butée qui permet d’éviter la migration de la sonde dans le rectum.

Leurs indications comportent le traitement de l’incontinence urinaire chez l’homme, ainsi que les problèmes d’incontinence anale chez l’homme et la femme (Incare sondes anales, Anuform, sondes anales Sugar…).

Pour approfondir : La rééducation périnéosphinctérienne pour contrer l’incontinence

La rééducation périnéale fait travailler les muscles du périnée afin de leur rendre leur contractilité. Il s’agit d’une alternative thérapeutique de choix dans l’incontinence urinaire liée à un déficit de cette musculature.

Trois types d’incontinence urinaire

L’incontinence atteint surtout les femmes après la grossesse ou après la ménopause.

– L’incontinence urinaire d’effort

Elle est liée au rire, à la toux, aux activités physiques… Les pertes sont de faibles quantités et sont dues à une diminution des résistances urétrales. Elle représente la moitié des incontinences urinaires féminines.

– L’incontinence urinaire par impériosité ou instabilité vésicale

Appelée miction impérieuse, elle est la cause de 25 % des incontinences de la femme. Les fuites sont précédées par un besoin d’emblée urgent. Elles peuvent survenir la nuit au repos et représentent un volume important. Elles sont dues à la contraction involontaire du détrusor (muscle de la vessie).

– L’incontinence urinaire mixte

Elle associe les deux types précédents et prédomine chez la personne âgée.

La rééducation périnéosphinctérienne

La rééducation périnéosphinctérienne associe différentes techniques qui ont pour but de fortifier et de faire prendre conscience au patient de sa musculature périnéale.

– Les exercices du plancher pelvien

Ils sont réalisés avec l’aide du masseur-kinésithérapeute ou de la sage-femme.

Par toucher vaginal, le thérapeute oppose une résistance aux muscles du périnée et les fait travailler de façon sélective.

Cette technique permet à la patiente de localiser les muscles du périnée et de prendre conscience de leurs contractions. Ces exercices sont adaptables chez l’homme par le biais du toucher rectal.

– Le biofeedback instrumental

L’activité musculaire est mesurée par l’intermédiaire d’une sonde vaginale munie d’électrodes de surface qui vont apprécier la résistance musculaire.

Cette sonde peut être munie d’un ballonnet qui permet l’enregistrement des modifications de pression lors de la contraction périnéale.

Cette méthode permet à la patiente de quantifier son niveau de contraction musculaire. Chaque contraction est traduite en signal sonore ou lumineux.

Le biofeedback permet également, grâce à des électrodes cutanées, de mesurer l’activité des muscles autres que ceux du périnée (détection des contractions musculaires parasites).

Chez l’homme, la sonde est introduite dans le rectum.

– L’électrostimulation

L’évaluation de l’activité musculaire est identique à celle du biofeedback : utilisation d’une sonde munie d’électrodes et traduction de la contraction par un signal sonore ou lumineux. Dans le cas de l’électrostimulation, le patient a un rôle passif. La contraction des muscles du périnée est réalisée à la suite de la stimulation électrique de ces derniers. Le patient n’a donc aucun effort à fournir. Il ressent seulement la contraction de ses muscles. L’électrostimulation permet donc un réveil des fibres musculaires. De plus, elle possède une action antalgique sur les cicatrices ou dans les algies pelviennes.

– Le travail comportemental

Il permet d’éduquer la personne grâce à la réalisation d’un calendrier mictionnel.

Chaque jour, la personne va noter : les mictions, les fuites urinaires, les besoins impérieux, la nature et la quantité des boissons prises. Ce calendrier permet de suivre l’évolution de la prise en charge de la rééducation périnéosphinctérienne et d’éliminer progressivement les mictions inutiles.

– Les cônes vaginaux

Dans un premier temps, le cône le plus léger est mis en place. La patiente contracte ses muscles du plancher pelvien pour maintenir ce cône. Elle doit le garder 15 minutes, deux fois par jour. Puis, progressivement, elle passe aux cônes plus lourds. Le tonus des muscles périnéaux peut être renforcé au bout de 12 semaines.

– Quelle technique choisir ?

Le biofeedback et les exercices du plancher pelvien sont plus efficaces sur le traitement de l’incontinence d’effort. L’électrostimulation et le travail comportemental obtiennent des résultats sur l’incontinence par impériosité. Pour ce qui est des cônes vaginaux, la plus grande réserve est émise sur leur efficacité. Le traitement de l’incontinence mixte repose sur l’association de ces différentes méthodes.

EN PRATIQUE : LES SONDES DIGESTIVES

Au comptoir : « La sonde digestive de mon mari lui provoque des rougeurs sur le nez. »

SONDE GASTRODUODÉNALE

« Mon mari est alimenté par voie entérale. Depuis deux jours, j’ai constaté l’apparition de rougeurs au niveau du nez, à l’endroit où est fixée la sonde nasogastrique. Il se plaint de douleurs à cet endroit. Qu’en pensez-vous ? »

Votre réponse

« Vous devez absolument en parler à votre médecin traitant. Pour l’instant, ce n’est certainement pas trop grave. Mais ces rougeurs pourraient être les premiers signes de l’apparition d’une escarre au niveau de l’aile du nez. En attendant, je vous conseille de fixer la sonde sur l’autre aile du nez. »

Trois types de sondes digestives

Introduites jusqu’au duodénum ou jusqu’à l’estomac par la voie nasopharyngienne, les sondes digestives apportent des nutriments au moyen d’une seringue ou d’une pompe. Elles peuvent aussi permettre d’effectuer des aspirations.

– Les sondes d’aspiration gastrique

Elles permettent l’aspiration des gaz ou des liquides contenus dans le tube digestif. L’aspiration gastrique est utilisée pour pratiquer un lavage du tube digestif ou pour protéger un ulcère, une cicatrisation ou une suture.

– Les sondes pour nutrition entérale ou sonde de gavage

Elles permettent l’apport de nutriments au niveau gastrique ou duodénal. Elles sont introduites par voie nasale et changées environ tous les mois.

– Les sondes de gastrostomie

Elles ont la même indication que les sondes de gavage, mais elles apportent les nutriments directement dans l’estomac. Elles sont utilisées lorsque la voie nasopharyngienne ne permet pas l’introduction d’une sonde (cancer de la sphère ORL).

Un bouton de gastrostomie permet une connexion plus simple de la sonde avec les tubulures, l’amélioration du confort du patient et le maintien de la sonde.

– Les sondes pour compression oesophagienne

Elles sont utilisées en urgence lors d’une hémorragie digestive par rupture de varices oesophagiennes. Grâce à leur ballonnet, ces sondes vont limiter les saignements par compression.

Comment éviter les complications

– Sécheresse des muqueuses

Pour l’éviter, il faut régulièrement se brosser les dents, se rincer la bouche avec une solution antiseptique et s’humidifier les lèvres.

– Déplacement de la sonde nasogastrique

La sonde doit être bien fixée et confortable pour le patient. Pour les personnes agitées, la préférence est donnée à la sonde de gastrostomie.

– Reflux gastro-oesophagien

Il peut être diminué en installant le patient en position semi-assise pendant l’administration des nutriments et pendant les deux heures suivantes.

– Obstruction de la sonde par les nutriments

Divers produits peuvent être utilisés pour désobstruer la sonde : eau distillée, papaïne… Dans tous les cas, il est très important de rincer la sonde avec 30 ml d’eau avant et après chaque utilisation.

– Infection bronchopulmonaire

Elle peut survenir par reflux du contenu gastrique. Il faut donc surveiller les signes d’apparition d’une infection (toux, fièvre, douleurs pectorales…) et consulter un médecin au moindre doute.

– Epistaxis

Ces saignements peuvent être diminués par une instillation régulière de sérum physiologique dans les narines.

– Diarrhées et troubles digestifs

Ces manifestations peuvent être dues à un débit trop rapide de l’alimentation entérale, à l’utilisation d’un produit trop froid ou à une contamination bactérienne du système d’alimentation.

Il faut systématiquement veiller à ces trois points.

Pour approfondir : Reconnaître les différentes sondes digestives

SONDE DE BLAKEMORE

Les sondes digestives d’aspiration gastrique peuvent être lestées (types Eudel, Ryle) ou non lestées (types Levin ou Salem). Le lest permet une introduction plus facile de la sonde dans le tube digestif.

– Sondes lestées

La différence entre les sondes de type Eudel et de type Ryle se situent au niveau de leur extrémité proximale.

-> La sonde d’Eudel présente une olive métallique terminale directement en contact avec les muqueuses.

-> La sonde de Ryle possède une olive métallique terminale incluse dans la paroi de la sonde (isolée des muqueuses).

– Sondes non lestées

-> Le type Levin correspond à une sonde à simple courant.

-> Le type Salem est une sonde à double courant. La sonde comprend un canal d’aération qui permet d’éviter une aspiration de la muqueuse gastrique.

– Sondes pour compression oesophagienne

La principale est la sonde dite de Blakemore dont le ballonnet permet la compression.

EN PRATIQUE : LES SONDES RESPIRATOIRES

Au comptoir : « Mes lunettes nasales ne fonctionnent pas. »

« Mon père est sous oxygénothérapie. Il affirme que ses lunettes nasales ne fonctionnent pas. Existe-t-il un moyen pour être certain que l’oxygène arrive bien jusqu’aux lunettes ? »

Votre réponse

« Oui. Il est simple comme bonjour. Si vous avez le moindre doute sur le raccordement de la bouteille d’oxygène aux lunettes nasales, il suffit de plonger l’extrémité des tuyaux dans un verre d’eau. Si des bulles apparaissent, alors le raccordement est correct. »

Les sondes à oxygène et les lunettes nasales

Elles servent à administrer l’oxygène dans le cadre de l’oxygénothérapie (insuffisance respiratoire, bronchopneumopathie chronique obstructive).

Les sondes à oxygène

Elles sont introduites par le nez et descendent jusqu’à la trachée.

Un tampon-anneau en mousse permet le maintien de la sonde dans la narine.

Quelques références : Sondjet Peters, Unoplast Porgès, Vygon.

Les lunettes nasales

Elles sont constituées de deux sondes à oxygène solidaires avec des canules nasales utilisées pour instiller en continu de l’oxygène par les narines.

Les lunettes peuvent s’enrouler autour des oreilles. Les deux canules nasales sont réunies par une patte qui permet de modifier la profondeur d’introduction dans les narines.

Elles sont munies d’oeils terminaux.

Elles se raccordent à la source d’oxygène. Un tube connecteur peut être ajouté pour augmenter la longueur.

Les principales marques sont Kendall, Vygon et Peters.

Les sondes d’aspiration trachéobronchiques

Leur rôle est d’aspirer le pus, le sang, les sécrétions et tout autre élément encombrant les voies aériennes. En PVC ou en silicone, elles possèdent un diamètre compris entre CH 10 et CH 36.

Droites ou béquillées, elles peuvent être munies d’oeils latéraux pour améliorer l’aspiration.

Pour une aspiration trachéale, la longueur est en moyenne de 40 cm chez un adulte et 28 cm chez un enfant.

Ces sondes sont introduites par voie orale ou nasale dans la trachée et sont reliées à un aspirateur trachéal.

Pour une aspiration bronchique, la taille peut varier de 50 à 60 cm chez l’adulte et 40 cm chez l’enfant.

Quelques références : Unoplast Porgès, Vygon…

Les sondes d’aspiration trachéale pédiatrique sont dites « de Lee ».

L’aspiration trachéale

L’aspirateur trachéal est composé de 2 flacons, d’un moteur et de tubulures.

Grâce au moteur, l’air contenu dans les 2 flacons est aspiré.

Les tubulures étant clampées, le système est mis sous vide d’air. Lorsque ce vide est rompu, une aspiration se produit à l’extrémité de la tubulure qui est reliée à la sonde.

L’aspiration trachéale est utilisée dans la mucoviscidose et les autres pathologies obstructives.

Dans le cadre de l’aspiration trachéale, il est recommandé :

-> de vider fréquemment les flacons,

-> de mettre un désinfectant (Dakin) dans les flacons afin de faciliter leur entretien,

-> d’utiliser un fluidifiant bronchique en cas de sécrétions bronchiques épaisses, dans le but de faciliter l’aspiration.

Prise en charge de l’aspiration trachéale

L’aspirateur trachéal est pris en charge par la Sécurité sociale sous la forme d’une location hebdomadaire.

La fourniture des sondes et le renouvellement des tubulures et flacons sont compris dans le forfait de location.

Pour approfondir : L’oxygénothérapie, en cure courte ou longue

L’oxygénothérapie consiste à administrer de façon continue ou discontinue de l’oxygène dans le but de maintenir ou de rétablir un taux constant d’oxygène dans le sang.

Cette méthode est indiquée dans l’asthme, les bronchopneumopathies chroniques obstructives, les insuffisances respiratoires aiguës ou chroniques…

– Prescription

-> L’oxygénothérapie est de courte durée si elle n’excède pas 3 mois. L’ordonnance doit comporter le débit, la durée quotidienne de la prise d’oxygène et le nombre de jours ou de semaines de traitement.

-> L’oxygénothérapie de longue durée concerne les traitements supérieurs à trois mois et les patients ayant besoin au minimum de 15 heures de prise d’oxygène par jour.

La prise en charge de l’oxygénothérapie de longue durée nécessite une demande d’entente préalable auprès de la Sécurité sociale. Dans ce cas, le TIPS se compose de deux forfaits.

-> Le forfait 1 concerne l’oxygénothérapie à long terme en poste fixe avec une déambulation inférieure à 1 heure par jour.

-> Le forfait 2 concerne l’oxygénothérapie à long terme avec une déambulation supérieure à 1 heure par jour.

Les différentes formes d’oxygène

L’oxygène peut se présenter sous trois formes différentes.

– L’oxygène gazeux comprimé

Il est stocké dans des bouteilles sous forme gazeuse et comprimé à une pression de 200 bars. Ces bouteilles sont munies d’un manodétendeur qui possède deux fonctions :

-> ramener la pression de l’oxygène de 200 bars à une pression de 1,5 à 2 bars. L’oxygène devient alors utilisable par le malade ;

-> indiquer le débit de sortie de l’oxygène.

– L’oxygène liquide

Il est conservé dans un réservoir fixe à la température de – 183 °C, sous une pression de 2 bars, à l’état liquide.

Généralement, le patient possède une cuve fixe pouvant contenir de 20 à 44 litres d’oxygène et un réservoir portable d’une capacité de 0,5 à 1,2 litre afin de pouvoir déambuler.

– L’air enrichi en oxygène

Il est obtenu à l’aide d’un concentrateur d’oxygène.

Les concentrateurs vont séparer l’oxygène de l’azote et concentrer l’oxygène à partir de l’air ambiant.

Des précautions

L’oxygène est un gaz comburant. Donc, en présence d’oxygène, il est interdit de fumer et de placer ce gaz près d’une source de chaleur.

Il est également interdit d’utiliser une graisse au niveau du manodétendeur.

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Des idées de vitrines : Simplifions les soins à domicile

LA CONCEPTION EN IMAGESAborder de front le sujet de la délivrance de matériel n’est pas chose facile. Encore moins s’il s’agit de sondes ! Un accès simplifié et une information rigoureuse sont les cartes à jouer, en essayant de dédramatiser le contexte. Le sujet des sondes peut difficilement être abordé seul dans une vitrine.

La vitrine « croix verte »

Vous pouvez vous appuyer sur une vitrine construite autour d’une croix verte. La croix est réalisée avec cinq cartons cubiques, recouverts de papier adhésif vert. Des flèches découpées dans du carton sont suspendues au plafond et dirigées vers trois côtés de la croix. Elles comportent les mentions « Livraison », « Matériel », « Conseils ». Sur le côté du cube placé sous la flèche « Livraison », placez une camionnette miniature. Sous la bannière « Matériel », disposez un lit de poupée, une sonde… Enfin, sur le troisième côté « Conseils », misez sur les valeurs de proximité avec une photo encadrée de votre équipe.

Votre slogan : « Simplifions ensemble les soins à domicile » ou « Parce que le maintien à domicile est un service sur mesure, parlez-en à votre pharmacien ».

La vitrine factuelle

Une autre réalisation de vitrine peut s’articuler autour de la même idée de service sur un ton plus factuel, avec pour slogan : « Soins à domicile : une multitude de services dans votre pharmacie ». Une grande affiche récapitulera la liste de tous les services que vous pouvez rendre : disponibilité de matériels, livraison à domicile, conseils d’utilisation, travail en relation avec le prescripteur et l’infirmière… Profitez-en pour exposer un choix de matériels le plus divers possible.

Des conseils pour votre rayon : N’exposez pas les sondes, mais informez

Le sujet traité est suffisamment douloureux pour que la proposition de service soit confidentielle.

Un miniguide pour convaincre

Les clients et leurs familles sont à la recherche d’informations, de conseils et de services sans toujours savoir à qui les demander ou oser le faire. L’officine doit donc apparaître comme un dispositif de soins, de services, de conseils et de matériels. Il est donc utile de mettre à disposition du patient un miniguide sur un porte-brochures à droite du comptoir. La majorité des personnes portent leur regard sur la droite et sont donc plus attirées par ce qui s’y trouve. Sur le porte-brochures, écrivez : « Une information de votre pharmacien ».

Le contenu de ce guide, rédigé sur une feuille 21 x 29,7 pliée en deux, reprend le thème de la vitrine : « Simplifions les soins à domicile » ou « Soins à domicile : les services de votre pharmacien ». Dans ce dépliant sont abordés :

-> les informations nécessaires pour une délivrance efficace : nom du prescripteur et/ou du service, prise en compte du temps de commande ;

-> les caractéristiques nécessaires à la commande de matériels de soin ;

-> les numéros de téléphone utiles (associations) et/ou les sites Internet de référence.

Le dépliant a un double avantage. Il permet à un client de s’informer sans attirer l’attention et de créer la demande d’information complémentaire dans le cadre d’un achat de sonde par exemple. Votre client prendra seul la décision de vous en parler. Vous éviterez bévues et maladresses.

Les mots pour convaincre : Comment parler de la perte d’autonomie

Le sondage est une expérience qui peut être ressentie comme dégradante et douloureuse. Lorsqu’il faut répéter chaque jour cette intrusion, l’impact psychologique est inévitable et renvoie à la perte d’autonomie. Le rapport au matériel utilisé est ambivalent. Il est à la fois salvateur puisqu’il permet de vivre mais rappelle constamment au patient son état de dépendance.

Vous devez respecter l’intimité de l’autre. Votre rôle est alors d’apporter des conseils nécessaires et utiles à l’amélioration de sa qualité de vie.

Les mots à ne pas dire

Ni trop empathique, ni trop directif, le juste ton est un perpétuel état d’équilibre. Deux pièges sont à éviter.

– Tous les mots qui peuvent ramener à un vécu douloureux comme :

« Je vous comprends, ça ne doit pas être facile tous les jours. » Evidemment, vous êtes sincère, mais pour autant ce n’est pas vous qui souffrez. Alors votre sentiment risque d’être mal interprété.

– Une attitude trop directive :

« Vous savez, maintenant il existe des sondes bien plus pratiques. Je vous en commande, pour que vous puissiez les essayer. » Cette proposition est louable, mais risque de manquer son objectif, car trop brutale.

Parler technique et être en phase d’écoute

Dans un environnement aussi affectif, il est important de présenter le matériel de façon documentée, en utilisant des termes peu connotés affectivement : « introduire » plutôt que « pénétrer », « installer » plutôt que « mettre ». Insistez sur tous les termes positifs comme « facilité », « simplicité de pose ». Pour établir le dialogue, attendez que votre interlocuteur soit le premier à parler de son problème. Démontrez-lui que vous êtes capable de répondre à ses questions et surtout soyez au rendez-vous de sa curiosité et de ses besoins. Ne ratez pas le bon moment par négligence ou parce que vous êtes trop occupé.

DOCUMENTEZ-VOUS

ASSOCIATIONS

ANTADIR

66, bd Saint-Michel, 75006 Paris

Tél. : 0144414900 – fax : 0144414907 – site Internet : http://www.antadir.com

ANTADIR est l’Association fédérative nationale pour le traitement à domicile de l’insuffisance respiratoire chronique.

Elle édite des brochures et des plaquettes d’information pour les patients. De plus, elle coordonne vingt-six associations régionales de soins et d’assistance respiratoire à domicile (oxygénothérapie, perfusion, nutrition, organisation de séjours de vacances pour les insuffisants respiratoires…) qui prennent en charge 50 000 patients. Sur le site, l’espace réservé aux patients propose de nombreux conseils simples à mettre en oeuvre pour venir à bout des effets secondaires gênants d’une ventilation nocturne par masque : plaie sur les ailes du nez, bouche sèche, obstruction nasale intermittente.

L’espace dévolu aux professionnels offre l’accès à un fonds documentaire : bonnes pratiques à domicile, recommandations d’hygiène et de désinfection.

INTERNET

http://www.urologues.com

Ce site d’information sur l’urologie est destiné à la fois au public et aux professionnels de santé.

Les différentes maladies, les explorations et les traitements sont décrits à travers des articles didactiques rédigés par des professionnels.

Plus que les sondes elles-mêmes, ce sont leurs modes d’emploi qui sont expliqués. Le déroulement du bilan urodynamique, les explorations endoscopiques, les soins d’hygiène des stomies urinaires sont détaillés…

De nombreux articles sont consacrés à l’incontinence urinaire. Ils abordent évidemment les techniques de rééducation périnéale (biofeedback…).

LIVRES

Les sondes médicales et l’aérosolthérapie

« L’Actualité documentaire – Les dossiers du pharmacien », OCP Documentation

Ce document de synthèse consacre plus de 30 pages aux sondes urinaires, respiratoires et digestives. Les descriptions complètes sont accompagnées de nombreux schémas. Les tableaux regroupant l’ensemble des références disponibles à l’officine (avec les codes ACL) sont très pratiques dans la perspective d’une commande. L’ouvrage a été édité en janvier 2002. Le chapitre consacré aux modalités de délivrance n’est donc plus à jour (abrogation de l’article R. 5242 du CSP).

Le matériel de maintien à domicile : généralités, prescription, description

Jacques Callanquin, Christian Camuzeaux, Pierre Labrude, collection « Abrégés », éditions Masson

Cet ouvrage rappelle les connaissances nécessaires à la délivrance de matériels et d’accessoires répondant aux besoins des malades et des personnes âgées. Les sondes ne sont évidemment pas oubliées.

Les sondes vésicales, digestives et respiratoires sont ainsi abordées – parmi d’autres matériels – dans les différents chapitres consacrés à l’incontinence, à la nutrition entérale ou à l’oxygénothérapie.

Combien de sondages ?

Le patient doit vidanger sa vessie 4 à 6 fois par jour. La vessie a une contenance de 300 à 500 ml. Il faut lui conseiller de répartir sa prise de boissons tout au long de la journée et de ne pas boire trop de liquide en une seule fois.

De l’importance de la lubrification et de la réhydratation

-> Lubrification

Elle facilite l’insertion et le retrait de la sonde.

– Pour les sondes sèches, la lubrification est manuelle (vaseline stérile, huile de silicone, lidocaïne).

– Les sondes prélubrifiées sont déjà recouvertes d’un corps gras.

– Les sondes autolubrifiées sont recouvertes de PVP (polyvinyle pyrrolidone) qui, au contact de l’eau, permet de diminuer de façon spectaculaire les frottements entre la sonde et l’urètre.

Afin de ne pas abîmer le ballonnet des sondes de Foley, un lubrifiant aqueux ou d’origine végétale est préconisé. La vaseline est à proscrire si la sonde est en latex.

-> Réhydratation

Les sondes doivent être réhydratées avant utilisation, en versant de l’eau (minérale ou du robinet) dans l’emballage stérile de la sonde. Laisser immerger pendant 30 secondes. Il existe des sondes prêtes à l’emploi pour lesquelles le sachet protecteur contient déjà une solution de sérum physiologique stérile.

Comment laver la sonde ?

Qu’il s’agisse d’une sonde vaginale ou anale, la méthode est la même. Il suffit de la laver simplement à l’eau et au savon avec une éponge ou un chiffon mouillé puis de la sécher avec un linge sec. Evidemment, il ne faut pas la tremper dans le liquide.

Prise en charge de la rééducation périnéale

La Sécurité sociale rembourse à 100 % dix séances de rééducation, après demande d’entente préalable, dans le cadre du suivi postnatal. Pour les autres cas, elle prend en charge à 65 % dix séances de rééducation d’une durée de 30 minutes, après demande d’entente préalable.

La sonde vaginale est inscrite au TIPS et donc prise en charge.

La rééducation périnéale nécessite souvent 12 à 15 séances réparties sur 4 à 8 semaines.

Choix des médicaments

Pour administrer des médicaments au moyen d’une sonde digestive, les formes injectables, effervescentes et les gouttes buvables sont utilisées en première intention.

Pour les comprimés, il faut vérifier s’ils peuvent être broyés sans modification de leur efficacité.

Délivrance assouplie

L’article R. 5242 du Code de la santé publique est abrogé depuis le 5 mai 2002.

Il précisait que les sondes et les canules (rigides ou non) ayant une longueur supérieure à 18 cm ne pouvaient être délivrées que sur prescription médicale ou sur demande écrite pour l’usage professionnel du médecin. Les prescriptions médicales ou les demandes écrites devaient être conservées pendant 3 ans et tenues à la disposition des pharmaciens inspecteurs. L’inscription à l’ordonnancier était obligatoire. La raison ? Ces sondes, compte tenu de leur longueur, pouvaient provoquer ou faciliter un avortement.

Escarre et sonde à oxygène

Toute apparition de douleurs, de rougeurs ou d’irritation au niveau de l’aile du nez doit être prise au sérieux. Il peut s’agir des premiers signes d’apparition d’une escarre. En prévention, il faut alterner la fixation de la sonde sur une narine différente chaque jour.

Les valeurs des gaz du sang artériel

Ventilation normale : PaO2 > 90 mmHg, PCO2 = 35-45 mmHg, SaO2 = 95-98 %

-> Hypoventilation : PaO2 46 mmHg, SaO2 < 94 %

– Hyperventilation : PaO2 > 100 mmHg, PCO2 98 %

Calculer le volume de l’oxygène

Pour connaître le volume d’oxygène restant dans une bouteille, il suffit d’appliquer la loi de Mariotte : V = P x

– V = volume d’oxygène restant dans la bouteille

– P = pression exprimée en bars (lecture du manodétendeur)

– n = volume en eau de la bouteille à la pression atmosphérique (donnée technique fournie par le fabricant)

La gestuelle de l’écoute active

Notre comportement nous désigne à notre interlocuteur comme attentif à son égard ou non. En effet, lorsque nous sommes particulièrement attentifs, nous nous plaçons légèrement de biais pour mieux entendre.

Vous n’êtes pas convaincu par cette affirmation ? Faites vous-même l’expérience lorsque vous cherchez à entendre un son précis dans un environnement bruyant.

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