Le petit appareillage

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Publié le 17 janvier 2004
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EN PRATIQUE : LE COU

AU COMPTOIR : « Je me suis réveillé ce matin avec un torticolis »

« J’ai très mal au cou depuis mon réveil. Donnez-moi une pommade, il faut que je sois en forme pour mon travail. »

Votre réponse

« Outre un baume à appliquer localement, je vous conseille vivement l’utilisation d’un collier cervical souple. Gardez-le jour et nuit pendant au moins trois jours. »

Choix du collier

Tous les colliers ont un rôle antalgique par immobilisation du rachis cervical, un rôle de support de la tête et d’apport de chaleur locale. La nomenclature distingue quatre types d’orthèses cervicales de série, plus ou moins rigides, classées de C1 à C4, toutes inscrites au LPPR et pouvant être délivrées par tout pharmacien.

– Collier souple C1

Constitué de mousse naturelle ou synthétique d’une densité de 30 kg/m3, son soutien est léger et son apport essentiellement antalgique et thermique. Il est utile pour un torticolis, lors du sevrage de port de collier rigide ou en prévention lors de longs trajets chez des sujets sensibles.

– Collier semi-rigide C2

Non réglable en hauteur, le collier C2 est destiné à un soutien moyen prolongé en hyperextension. Son caractère semi-rigide provient soit de sa texture en mousse renforcée, soit de l’adjonction d’une plaque de rigidité amovible. Il est indiqué dans les entorses bénignes et l’arthrose.

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– Collier rigide C3

Il est destiné à un soutien moyen prolongé en hyperextension, en cas d’entorse moyenne et de névralgie cervicobrachiale. Réglable en hauteur, il peut se porter avec ou sans mentonnière.

– Miniminerve C4

Le collier cervical C4, dit « miniminerve », offre un soutien renforcé avec appui occipital, mentonnier et sternal permettant un réglage de l’extension sur le patient. Il est destiné aux entorses graves et aux luxations.

Prise de mesure

Les colliers cervicaux se présentant sous différentes hauteurs et tailles, il faut mesurer le tour de cou et la hauteur clavicule-menton avant toute délivrance. Le patient doit être debout lors de l’appareillage. Un collier doit nécessairement :

– maintenir le cou sans pour autant étrangler, les extrémités Velcro postérieures se chevauchant légèrement ;

– permettre de garder la tête droite, le regard à l’horizontal, le menton reposant sur la partie supérieure de l’orthèse.

Conseils associés

– Le collier doit être lavé à la main à l’eau savonneuse tiède et séché à plat, à distance d’une source de chaleur.

– Respectez le temps de port et les modalités de sevrage du collier.

– Recommandez d’envelopper le collier dans un foulard. Le matériel se salira moins (taches de sueur, de cosmétiques) et les risques d’allergie seront limités.

– Le collier doit être retiré progressivement, au repos, chez soi, puis pour sortir (sauf lors des trajets en voiture) et, en dernier lieu, la nuit. En effet, c’est pendant le sommeil que l’on risque de reprendre une mauvaise position réactivatrice de douleur ou de contrac-ture.

POUR APPROFONDIR : Les pathologies cervicales

Torticolis : contracture musculaire résultant d’un faux mouvement, d’une mauvaise posture, d’une exposition au froid.

Entorse : atteinte ligamentaire de gravité variable touchant le plus souvent le rachis cervical inférieur le plus mobile.

Cervicarthrose : dégénérescence progressive du cartilage fréquente chez le sujet âgé, évoluant généralement par crises douloureuses.

Névralgies cervicobrachiales : la douleur touche le cou et la racine du membre supérieur. Ces névralgies sont dues à une compression ou à une irritation d’une racine nerveuse, et font suite, dans 85 % des cas, à une détérioration du disque et des articulations interapophysaires. Plus rarement, les névralgies cervicobrachiales ont une origine tumorale, infectieuse ou traumatique.

EN PRATIQUE : LA CUISSE ET LE GENOU

AU COMPTOIR :« Je suis tombé au ski. Le médecin m’a prescrit une genouillère pour mon entorse »

« Au cours de mes vacances au ski, je me suis fait une entorse du genou. Le médecin m’a prescrit, en plus des médicaments, une genouillère. En avez-vous en stock ? »

Votre réponse

« Bien sûr. L’ordonnance précise une genouillère ligamentaire. Je vais donc prendre les mesures de votre genou et vous faire essayer différents modèles afin de vous délivrer la genouillère la mieux adaptée à votre cas. »

Les différents types de genouillères

Les genouillères thermiques

Comme leur nom l’indique, elles confèrent chaleur mais aussi antalgie et sont privilégiées lors de la reprise d’activité chez les sujets souffrant de pathologies bénignes ainsi que dans l’arthrose et les affections rhumatismales.

Les genouillères élastiques de contention

Elles apportent en plus de la chaleur un maintien léger à l’articulation. Plus ou moins fines, avec ou sans ouverture rotulienne, elles sont constituées le plus souvent de coton et de fibres élastiques.

Les genouillères ligamentaires

Elles ont pour but de favoriser la cicatrisation du ou des ligaments lésés en maintenant le genou en position de fonction, tout en évitant les effets délétères d’une immobilisation. Ces orthèses limitent les mouvements de latéralité et l’amplitude de flexion-extension. Certaines présentent des renforts latéraux, plus ou moins larges, plus ou moins articulés et réglables qui augmentent la stabilité de l’articulation. Le choix s’effectue donc en fonction du degré du traumatisme : plus la lésion est importante et plus l’articulation doit être stabilisée. Ainsi les genouillères ligamentaires à renforts latéraux, articulées avec sangles de réglage, seront préférentiellement conseillées lors d’entorse grave. Dans le cas de pathologies associant une hydarthrose, préférer les genouillères réglables par des sangles qui, une fois le genou dégonflé, autoriseront un ajustement de l’orthèse.

Les genouillères rotuliennes

Elles emprisonnent la rotule et la soulagent des contraintes exercées. Les mouvements rotuliens sont donc limités tout en évitant toute pression. Certaines sont dotées d’anneaux de silicone, plus importants sur la partie haute de la genouillère, permettant ainsi un abaissement relatif de la rotule indispensable notamment lors du traitement des tendinites rotuliennes.

Attelles d’immobilisation du genou

Aussi nommées attelles de Zimmer, elles sont plus longues que les précédentes orthèses, d’une hauteur variant de 40 à 65 cm et s’étendent du 1/3 supérieur de la cuisse jusqu’à la partie inférieure du mollet, enfermant complètement l’articulation du genou, l’immobilisant totalement en extension. Ce type de matériel, contrairement aux autres orthèses de genou, ne s’enfile pas par le pied mais se dispose grâce à son ouverture antérieure sur toute sa longueur. Le maintien est assuré par des baleines métalliques conformables enveloppées dans le textile de l’orthèse ainsi que par des bandes de serrage réglables en longueur au-dessus et au-dessous de la rotule. Certaines ordonnances peuvent préciser un maintien non pas en extension mais en flexion à 20° ; il faut alors délivrer une attelle d’immobilisation dont les baleines sont déjà réglées. En revanche, sans précision de la part du prescripteur, l’attelle sera livrée avec des baleines à 0° de flexion.

Attelle de genou universelle

C’est une variante de l’attelle d’immobilisation de genou. Trois volets textiles permettent d’adapter au plus juste l’attelle à la morphologie du patient. Les sangles de serrage confèrent une tenue parfaite de l’articulation et ce quel que soit le tour de cuisse du patient.

Essayer la genouillère

La détermination et l’essai de la genouillère s’effectuent dans un local adapté, le patient assis sur la table orthopédique, la jambe nue. A l’aide d’un mètre de couturière, mesurer le tour de genou 15 cm au-dessus de la rotule, la jambe du patient légèrement fléchie, ou selon les directives de chaque fabricant.

Pour les attelles d’immobilisation, selon les marques la prise de mesure diffère. Une fois les mesures prises, faites essayer la genouillère. Celle-ci doit maintenir l’articulation sans cisailler pour autant la cuisse ou pincer le mollet, au risque alors de perturber la circulation sanguine.

Dans le cas de pathologies associant un oedème, préférez les genouillères réglables, qui une fois le genou dégonflé seront toujours utilisables par ajustement à la circonférence de la cuisse.

Comme lors de toute délivrance de petit matériel orthopédique, rappelez systématiquement les modalités, la durée du traitement et l’entretien du matériel. A savoir : laver à la main et à l’eau savonneuse tiède, et sécher à l’air libre.

Conseils associés

Pour des pathologies nécessitant une immobilisation totale de l’articulation et d’une façon générale pour les pathologies traumatiques, conseillez en plus de l’orthèse l’utilisation de cannes anglaises.

N’hésitez pas à rappeler au patient les signes d’une phlébite qui nécessiteraient de contacter au plus vite son médecin traitant.

Au repos, toujours dans le but d’éviter tout problème circulatoire lié à l’inactivité, la jambe touchée doit être légèrement surélevée (de 20 cm). Le retour veineux s’en trouve ainsi facilité.

Conseillez la cryothérapie pour des pathologies aiguës (entorse…) et la thermothérapie pour les problèmes arthrosiques.

POUR APPROFONDIR – La législation : qui peut vendre quoi ?

Pour délivrer du petit matériel orthopédique, le pharmacien doit nécessairement répondre à certaines exigences (Journal officiel des 25.01.86 et 17.07.94).

– Le local doit être conçu de façon à permettre au patient d’essayer le matériel dans des conditions d’isolement phonique et visuel. Il doit en outre comporter une cabine d’habillage, une table ou un lit d’examen ainsi qu’un éclairage convenable. Enfin, il doit être accessible aux personnes handicapées.

– La compétence professionnelle : tous les pharmaciens ne peuvent vendre tous les articles d’orthèse inscrits sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR, ex-TIPS). En effet, classés en quatre catégories, certains matériels nécessitent une formation complémentaire à la formation commune de base universitaire. Seuls les matériels de la catégorie 2 peuvent être vendus par tous les pharmaciens.

EN PRATIQUE : LA CHEVILLE

AU COMPTOIR : « Je voudrais une chevillère pour mon fils qui s’est fait mal en jouant au foot »

« Mon fils est tombé en jouant au football avec ses copains. Depuis, il semble avoir vraiment mal quand il marche. Donnez-moi une chevillère, ça va sûrement passer. »

Votre réponse

« Sa cheville est gonflée, rouge et présente un hématome et un oedème importants sur sa partie externe. Il est préférable que vous consultiez un médecin rapidement plutôt que de lui mettre tout de suite une chevillère. En attendant, je vous conseille d’appliquer une poche de froid pour calmer la douleur. »

Les pathologies de la cheville

L’entorse, traumatisme de la cheville le plus souvent observé, est un terme générique sous lequel se cachent diverses atteintes capsuloligamentaires de localisation et d’intensité variables. Il n’y a pas de déplacement des structures articulaires.

– L’entorse externe

C’est la plus fréquente (90 % des cas). Elle touche les ligaments situés sur le côté extérieur de la cheville et le plus souvent le ligament collatéral latéral. Elle survient par un mécanisme d’inversion lors d’un saut, d’un faux pas ou d’une mauvaise réception. Le pied est entraîné vers l’intérieur tandis que le reste de la jambe est projeté vers l’extérieur.

Selon la classification de O’Donoghue, on distingue trois types d’entorse externe.

-#gt; Entorse bénigne

Elle correspond à un simple étirement douloureux du ligament sans autres signes locaux.

-#gt; Entorse moyenne

L’étirement ligamentaire est plus étendu, s’accompagne d’une rupture de quelques fibres musculaires et se caractérise par un oedème, une ecchymose d’apparition retardée sur le côté du pied et une légère laxité.

-#gt; Entorse grave

L’entorse grave correspond à la rupture des faisceaux antérieurs et moyens du ligament collatéral latéral. Une impression de déchirure est ressentie lors du traumatisme. L’oedème est immédiat. En quelques minutes, un hématome en forme d’oeuf de poule siège sur le côté, la laxité est avérée et le mouvement devient rapidement impossible.

Le talus, os du tarse qui s’articule en haut avec le tibia et le péroné, en bas avec l’os du talon, est « ballotté ». Dans 3 à 10 % des cas l’entorse grave est associée à une lésion osseuse.

– Outre les entorses, la cheville peut être le siège d’autres pathologies taliennes (tendinite, rupture).

Les signes de gravité

Certains signes cliniques ne peuvent faire l’objet d’une délivrance d’orthèse sans avis médical :

-#gt; perception de craquement, de déchirure ;

-#gt; impossibilité de poser le pied à terre sans une douleur intense ;

-#gt; flexion dorsale, flexion plantaire, varus, valgus, pronation ou supination difficiles voire impossibles sans occasionner d’algie ;

-#gt; ecchymose d’apparition rapide accompagnée d’un oedème important ;

-#gt; pied déjeté en arrière et en dehors ;

-#gt; laxité ou mouvements anormaux de la cheville traduisant une rupture ligamentaire.

Les chevillères

Ces orthèses permettent une mobilisation contrôlée de l’articulation. Selon leur élasticité, leur rigidité, la présence de renforts ou de sangles, elles confèrent une plus ou moins grande stabilisation, une antalgie, le drainage de l’oedème, la diminution de l’enraidissement articulaire, la conservation de la proprioception et permettent une cicatrisation des tissus lésés.

Différents types de chevillères sont disponibles à l’officine.

– Chevillères élastiques de contention

A pied ouvert ou fermé, elles ont pour fonction essentielle de soutenir l’articulation et de diminuer l’oedème.

– Chevillères de protection malléolaire

Elles protègent les malléoles grâce à des renforts siliconés et permettent la résorption des oedèmes.

– Chevillères de protection achilléenne

Elles sont munies d’un insert en silicone permettant le maintien du tendon d’Achille et d’une talonnette en silicone pour diminuer la charge du talon. Elles sont destinées aux tendinites et à la reprise de la marche après rupture du tendon d’Achille.

Pour équilibrer la hauteur de jambes, une talonnette de compensation est fournie avec la chevillère et destinée à la jambe saine.

– Chevillères ligamentaires à sangles

Les sangles renforcent les ligaments latéraux, favorisent le maintien et le rappel articulaire.

– Orthèses stabilisatrices rigides

Généralement composées de deux coques plastiques recouvertes sur leurs faces internes de mousse ou de poches d’air gonflables reliées entre elles par un talon de tissu ou de plastique, elles maintiennent la cheville grâce à des brides autoagrippantes réglables en longueur.

Mise en place

-#gt; Pour la prise de mesure, le patient doit être assis, déchaussé, le pied posé à terre à angle droit. Mesurez la circonférence de sa cheville juste au-dessus des deux malléoles.

-#gt; Essayez la chevillère en l’enfilant comme une chaussette. Attention, certaines chevillères sont destinées soit au pied droit, soit au pied gauche ! L’orthèse une fois posée ne doit pas blesser le patient et ne doit surtout pas lui cisailler la jambe. A contrario, une chevillère trop lâche n’aura aucun effet thérapeutique. Assurez-vous donc de la bonne taille et du bon maintien de l’articulation.

Conseils associés

-#gt; Conseillez l’usage d’antalgiques per os et d’anti-inflammatoires locaux pendant 5 jours ainsi que l’application de froid le plus tôt possible.

-#gt; Pour faciliter la cicatrisation, les orthèses sont portées pendant au moins trois semaines dans le cas d’entorse grave ; une semaine à dix jours pour les entorses de moindre importance.

-#gt; Recommandez l’usage de cannes anglaises pendant dix à quinze jours, ou plus selon prescription.

-#gt; Préconisez l’appui progressif avec une orthèse accompagné d’une mobilisation douce de la cheville en flexion plantaire et dorsale, et, pour les cas les plus graves, une rééducation.

-#gt; Pour les sportifs, rappelez l’intérêt des chevillères ligamentaires à sangles lors de la reprise d’activité.

-#gt; Les orthèses peuvent être ôtées la nuit et au repos.

POUR APPROFONDIR : Cryothérapie ou chaleur : que faut-il utiliser ?

Le choix s’effectue selon la pathologie observée.

– Dans le cas de torticolis, de contractures musculaires ou d’arthrose, il est préférable d’utiliser la thermothérapie. Cette technique assure une vasodilatation locale, procure une action décontractante sur les muscles et soulage la douleur. La liste des procédés est longue : enveloppement par des serviettes chaudes, application d’emplâtres, utilisation de lampes à infrarouge ou de courant à ondes courtes ou d’ultrasons…

– La cryothérapie ou analgésie locorégionale par le froid est, elle, indiquée face à des douleurs d’origine ostéoarticulaire telles que les entorses, les phénomènes inflammatoires et, d’une façon plus générale, les traumatismes aigus. L’antalgie provient ici de l’action vasoconstrictrice du froid, facteur réducteur du risque d’extension de la lésion, d’hématome et d’oedème. En outre, la transmission nerveuse de la douleur est réduite. Différentes méthodes sont à disposition : coussins thermiques réutilisables, poches de froid instantané (sans réfrigération préalable) à usage unique, sprays réfrigérants ou tout simplement glaçons placés dans un sac plastique enveloppé dans un linge fin.

EN PRATIQUE : LE MEMBRE SUPÉRIEUR

AU COMPTOIR : « Le chirurgien a prescrit une orthèse de poignet »

« Mon mari va se faire opérer du canal carpien et le chirurgien lui a demandé, en attendant, de mettre une orthèse de poignet. »

Votre réponse

« D’après l’ordonnance, le chirurgien a prescrit une orthèse statique rigide pour poignet. Il faut que votre mari vienne lui-même à la pharmacie pour que je puisse prendre les mesures et lui délivrer une orthèse adaptée. »

L’épaule

L’utilisation d’orthèse de série pour épaule s’avère anecdotique en regard des plâtres et surtout des bandages. Ceci s’explique peut-être par la complexité physiologique et anatomique de l’articulation.

La plupart des orthèses servent à immobiliser l’articulation.

– Les sangles claviculaires de blocage . sont des sangles de maintien des épaules croisées dans le dos.

– Les gilets ou écharpes d’immobilisation scapulohumérale . fixent le bras au corps, l’avant-bras perpendiculaire au bras.

– Les coussins d’abduction sont dotés d’un coussin de mousse sur lequel repose le bras.

Les gilets et coussins sont généralement réversibles, s’appliquent grâce à une sangle abdominale et une ou plusieurs sangles et bretelles dorsales et possèdent un manchon dans lequel le bras repose. Ces orthèses ne peuvent être mises en place de façon autonome et une tierce personne au domicile est indispensable.

Le coude

Les principales pathologies du coude observées sont les fractures, les tendinites, l’entorse bénigne, les séquelles de traumatisme et l’arthrose. Les tendinites ou épicondylites touchent les tendons aux deux faces du coude. On parlera d’épicondylite latérale ou « tennis-elbow », cas le plus fréquent, lorsque la face externe est touchée ; d’épicondylite médiane ou « coude du golfeur » lorsque la face interne du coude est le siège de l’inflammation. Généralement, un seul des deux bras est atteint, celui qui travaille le plus. Ces affections tendineuses sont traitées par différentes orthèses.

– Coudière de contention ..

Il s’agit d’un manchon de tissu élastique qui maintient, stabilise l’articulation mais n’abolit pas le mouvement. Certains modèles de coudière présentent au niveau de l’épicondyle un insert de silicone à triple fonction : masseur, amortisseur de vibration, réducteur d’inflammation.

– Bandage antiépicondylite. Bracelet de tissu réglable par un Velcro, il doit être disposé au tiers supérieur de l’avant-bras. Il confère un effet antivibratoire utile lors de la reprise de travaux de force ou de sport.

– Attelle évolutive antiépicondylite. Cette orthèse, qui peut s’allonger ou se raccourcir, se présente sous la forme d’un manchon couvrant l’avant-bras associé à une sangle et une éclisse amovibles. Le manchon et le bandage rigide assurent une compression des muscles de l’avant-bras alors que l’éclisse et la sangle autorisent, en phase aiguë, une mise au repos par un raccourcissement des extenseurs.

Dans le cas d’entorse bénigne ou de séquelles de traumatisme (entorse, fracture, luxation, tendinite), on préconise l’usage des coudières de contention munies d’un insert de silicone.

Chez le sujet âgé, une coudière dite thermique pourra être proposée afin de soulager les douleurs d’arthrose.

Le poignet

Le petit appareillage concerne principalement le syndrome du canal carpien (compression douloureuse du nerf médian au poignet) et les entorses : lésions plus ou moins graves d’un ou plusieurs ligaments.

Dans tous ces cas, les orthèses statiques rigides pour poignet 4. sont conseil-lées.

Ces articles disponibles en version droite ou gauche réalisent l’immobilisation stricte du poignet. Ils enserrent le poignet, l’avant-bras et la partie proximale de la main, laissant le pouce et les autres doigts libres. Munies généralement de baleines conformables couvertes de tissus et de mousse, leur immobilisation et leur maintien sont assurés par des sangles de serrage autoagrippantes et réglables (en nombre variable selon les marques).

Les doigts

Les pathologies de la main et des doigts faisant l’objet de prescriptions de petit matériel orthopédique de série sont essentiellement la rhizarthrose, ou arthrose de la base du pouce, et l’entorse métacarpophalangienne du pouce. Dans ces deux cas, afin d’immobiliser l’articulation et de limiter sa sollicitation, on peut apposer une orthèse poignet-pouce 5. (similaire à l’orthèse statique de poignet mais englobant le pouce) mais aussi des orthèses plus spécifiques.

POUR APPROFONDIR : En quoi consiste l’opération du canal carpien ?

Affection rencontrée le plus souvent chez la femme de 40 à 60 ans, le syndrome du canal carpien résulte de la compression du nerf médian au niveau du poignet.

A l’état naturel, ce nerf conduit la sensibilité du pouce et des trois doigts adjacents, et commande certains muscles de la base du pouce. Accompagné des tendons fléchisseurs des doigts, il passe au niveau du poignet et du talon de la main par le canal carpien, sorte de gouttière délimitée en arrière par les petits osselets du carpe et en avant par le ligament annulaire antérieur du carpe. A l’état pathologique, le ligament antérieur recouvre et comprime le nerf médian dans la gouttière. A un stade avancé, la compression chronique peut même endommager le nerf voire le détruire.

Les symptômes sont une sensation de brûlure et de gonflement de la main, surtout au repos, des engourdissements, des picotements évoluant vers des douleurs irradiant de la main à l’avant-bras, le coude et parfois même jusque l’épaule. Les principaux facteurs étiologiques sont la répétition des mouvements de flexion-extension ainsi que la préhension en pince digitale des objets. Statistiquement, la moitié des syndromes du canal carpien est d’origine professionnelle.

Pour soulager le patient, lorsque les signes évoluent depuis plus d’un an, que la douleur s’intensifie et que les infiltrations de corticostéroïdes au poignet deviennent inefficaces, l’opération est le dernier recours. L’intervention, simple, consiste à décomprimer le nerf médian par section du ligament épais qui le recouvre.

Deux méthodes sont envisageables, l’une dite classique, par incision cutanée de 3 cm sur le talon de la paume, l’autre, apparemment plus séduisante mais présentant plus de risque de blessure nerveuse, est la méthode endoscopique par deux incisions de 1 cm localisées au poignet et à la paume. Sauf exception, l’hospitalisation ne dure que quelques heures, le patient pouvant rentrer à son domicile le soir même, le poignet et la main recouverts d’un pansement volumineux et épais mais laissant les doigts libres.

Les premiers signes d’amélioration de la mobilité du poignet sont perceptibles dès le lendemain de l’intervention.

EN PRATIQUE : LE DOS

AU COMPTOIR : « Je suis chauffeur routier et j’ai mal au dos »

« Je passe ma journée à conduire mon camion et, plus ça va, plus j’ai mal au dos. Mon médecin me prescrit de temps en temps des anti-inflammatoires qui me soulagent mais qui me donnent mal à l’estomac. Que pourriez-vous me conseiller ? »

Votre réponse

« Evitez de prendre des anti-inflammatoires s’ils vous donnent mal à l’estomac. Prenez du paracétamol et appliquez un gel décontracturant. Mais surtout, je vous conseille de porter une ceinture de soutien lombaire lorsque vous conduisez. »

Pathologies des lombaires

On les regroupe sous le terme générique de lombalgies.

– La lombalgie aiguë ou lumbago, blocage lombaire douloureux par entorse discale. La douleur est d’importance variable, souvent très pénible, allant jusqu’à l’impotence complète, et survient brutalement après un effort, un faux mouvement ou un traumatisme.

– La lombalgie chronique, provenant d’une entorse discale chronique ou d’une arthrose chronique, pouvant irradier vers les crêtes iliaques ou les fesses. La douleur est modérée, aggravée par l’effort et s’accompagne parfois d’une raideur matinale. Les causes sont le plus souvent un mécanisme dégénératif des disques et des articulations vertébrales postérieures, ou des traumatismes ou microtraumatismes locaux.

– Plus rarement, la lombalgie reflète l’existence de pathologies spécifiques telles que des affections inflammatoires du rachis, une infection à staphylocoque ou streptocoque, une tuberculose, une brucellose et une infection à germes Gram négatif, souvent originaire des voies urinaires.

– Il peut également s’agir d’une atteinte tumorale, d’une fracture suite à un traumatisme ou encore d’une ostéoporose.

Ceintures lombaires

– Mécanisme d’action

Globalement, toutes les ceintures lombaires agissent selon les mêmes principes.

-#gt; Immobilisation du rachis : plus le matériau utilisé est rigide et plus elle sera importante. Attention, en contrepartie une ceinture trop dure est contraignante !

-#gt; Renforcement des muscles abdominaux : mécanisme important car si les muscles de la paroi abdominale s’affaiblissent, il en résulte une lordose (déviation de la colonne à convexité antérieure), une cyphose (déviation à convexité postérieure) et une surcharge sur les disques vertébraux. Le port d’une ceinture augmente la pression abdominale, redresse lordose et cyphose et permet une meilleure répartition de charge sur les disques.

-#gt; Rappel de posture : cette propriété est intéressante car elle évite les mauvais mouvements et participe donc à l’éducation posturale du patient.

-#gt; Apport thermique : lors de contractures musculaires, la chaleur procure un effet antalgique non négligeable.

Mais si leur mode d’action est semblable, les ceintures de soutien lombaire se différencient par leur texture, leur rigidité, leur facilité d’emploi, leur taille.

Différents modèles

On peut schématiquement différencier :

– La ceinture de soutien lombaire. Haute de 26 cm au dos, en tissu élastique et aéré, elle présente généralement quatre baleines dorsolombaires. Sa fermeture s’effectue généralement par une ou deux bandes autoagrippantes. Il existe des modèles à fermeture à boucle destinés plus particulièrement aux personnes ayant des difficultés de mise en place.

– La ceinture pour activité intermittente. Elle se différencie de la précédente par la présence d’un dispositif complémentaire de serrage, bandes élastiques superposées qui renforcent et autorisent une adaptation précise du niveau de contention souhaité. Certains modèles sont munis de bretelles qui permettent de conserver la ceinture ouverte sur soi.

– La ceinture haute. Ses dimensions varient de 33 à 35 cm pour les femmes et de 34 à 39 cm pour les hommes.

Toujours composée de quatre baleines postérieures, quatre sangles favorisent son adaptation exacte à la morphologie et à la contention souhaitée.

– La ceinture spéciale femme. Plus légère, sa découpe épouse la morphologie féminine. Dans ce cas la prise de mesure se fait au niveau des hanches. Certaines sont adaptées aux femmes enceintes.

– Les ceintures évolutives. Livrées avec deux jeux de baleines (fort et faible) pour les unes, un dosseret amovible pour les autres ou encore munies de chambres à air interconnectées, ces ceintures offrent la possibilité de régler la force de la ceinture selon l’activité et l’évolution de la pathologie.

Essayage et entretien

La prise de mesure s’effectue debout. A l’aide d’un mètre de couturière, prenez le tour de taille en cm au niveau ombilical pour les hommes, et le tour de hanches pour les femmes, sur vêtement léger (type T-shirt). En effet, il sera plus agréable au patient de ne pas porter l’orthèse à même la peau. Les risques d’irritation s’en trouveront limités. Le baleinage lombaire doit être parfaitement centré de part et d’autre du rachis.

-#gt; Fermez la ceinture sans forcer sur l’abdomen. Il faut que le patient se sente à l’aise, qu’il puisse respirer normalement ! A contrario, une ceinture trop lâche est parfaitement inefficace.

-#gt; Une fois la ceinture ajustée, rappelez que le traitement passe par une multithérapie qui comprend des médicaments (antalgiques ou AINS et/ou myorelaxants) mais aussi une rééducation et un repos partiel. Contrairement à une idée reçue, le repos allongé doit être le plus court possible. Il faut impérativement reprendre, bien entendu progressivement, une activité le plus tôt possible.

-#gt; Enfin, stipulez bien l’entretien de la ceinture : lavage à la main, au savon, à 40 °C, et séchage à plat loin d’une source de chaleur.

POUR APPROFONDIR : Qu’est-ce qu’une hernie discale ?

L’ARTICULATION VERTÉBRALE

Une hernie discale survient en général à la suite d’un effort, du soulèvement d’une charge ou après une brusque torsion du tronc. Elle s’observe surtout entre la 4e et la 5e vertèbre lombaire ou entre la 5e lombaire et la 1re vertèbre sacrée chez des sujets de 40 à 50 ans. Elle résulte de la fragilisation et de la fissuration de l’annulus, petite structure en périphérie du disque intervertébral. Ses signes cliniques sont une douleur violente à type de déchirure, une raideur de la colonne vertébrale et parfois un trajet douloureux irradiant dans la jambe.

A l’état normal, le disque intervertébral, lien principal entre deux vertèbres, est composé en son centre d’un noyau gélatineux sous pression (le nucléus) entouré par un anneau fibreux (l’annulus). Il autorise la mobilité de la colonne et joue le rôle d’amortisseur des contraintes. Mais parfois le disque se déshydrate et perd ses qualités d’amortissement mécanique. Il se fissure à sa partie périphérique, surtout en arrière. Des fragments discaux peuvent alors venir irriter le ligament intervertébral postérieur qui risque de céder sous la pression : c’est la hernie discale. Celle-ci correspond donc à l’exclusion d’un fragment du disque.

Au départ, le disque est insensible et la dégénérescence discale indolore. Ce n’est que lorsque le ligament intervertébral est touché que la douleur apparaît. On parle alors de lombalgie aiguë. Si la lésion vient à irriter l’une des racines du nerf sciatique, on évoque une sciatique. Dans ce cas, la douleur irradie à la fesse, à la face postérieure de la cuisse jusqu’au pied. Les douleurs ne sont donc pas proportionnelles à l’importance de la hernie mais dépendent de l’atteinte nerveuse ou ligamentaire.

Une petite hernie peut faire très mal alors qu’une grosse hernie peut rester indolore pendant des années.

COMMUNIQUEZ ! LE PETIT APPAREILLAGE

DES IDÉES DE VITRINES

Sportifs professionnels ou amateurs, tous vos clients sont sujets un jour ou l’autre à souffrir d’une entorse, d’une tendinite ou d’un autre accident douloureux. Le petit matériel d’appareillage comprend toute une gamme d’articles très élaborés qui font partie intégrante du traitement des accidents de parcours. A vous d’en présenter l’intérêt et la diversité.

Réalisation

2 heures

Les fournitures

– Moquette simulant l’herbe

– 6 plots de différentes hauteurs

– Une paire de chaussures de sport

– Une serviette éponge

– Une raquette de tennis et quelques balles

– Un ballon de rugby

– Des boules de pétanque

– Des chaussures et bâtons de ski, voire même des skis

– Un casque et des gants de moto

– Du petit appareillage : collier cervical, genouillère, chevillère, coudière tennis-elbow, attelle de poignet, ceinture lombaire

Les slogans

– « Allez l’orthopédie ! »

– « Choisissez le bon accessoire »

– « L’équipe gagnante »

– « Victoire sur la douleur »

DES CONSEILS POUR VOTRE RAYON : Voyez grand, créez un véritable podium

Le petit appareillage est trop souvent, faute de place, mal exposé. Dès lors, les clients ne se rendent pas compte de son existence et de son intérêt.

Si vous disposez de la place nécessaire, présentez les différentes orthèses sur un podium central pour donner une meilleure visibilité aux petits articles.

Un autre avantage du podium est la possibilité d’exposer sur deux voire quatre côtés et ainsi de montrer le petit appareillage en situation, c’est-à-dire de pouvoir montrer son rôle, son encombrement , son épaisseur…

Le podium peut s’articuler comme suit :

-#gt; Sur le premier niveau, placez les jambes sur lesquelles vous aurez eu soin de disposer chevillères et genouillères, et, entre chacune d’elles, placez des boîtages présentés sur leur plus grande hauteur.

-#gt; Sur le deuxième niveau, disposez les ceintures lombaires, si possible en situation sur un tronc de démonstration, en entourant le tout des boîtages des différents types de ceintures à disposition.

-#gt; Enfin, sur le dernier niveau, exposez les colliers cervicaux.

N’oubliez pas de mentionner les points forts :

– la taille unique de certains appareillages comme certaines ceintures lombaires et collier cervicaux ;

– l’importance du choix et la diversité des types de matériel mis à disposition ;

– la possibilité de commande sous 24 à 48 heures d’un appareillage plus spécifique si besoin. –

LES MOTS POUR CONVAINCRE : De la prise de mesure à l’essayage

Vendre un petit appareillage implique souvent de prendre des mesures et de faire essayer le ou les modèles à votre disposition, ce qui pour certains clients peut être déroutant. Sachez les mettre en confiance.

Lorsqu’il faut prendre des mesures

Même s’il s’agit d’une mesure simple comme le tour de la cheville, celle-ci ne doit pas être faite n’importe où. Dans ce cas, il est indispensable de faire asseoir le client, cela vous évitera bien des contorsions. Prenez le temps de faire essayer le ou les modèles dans un lieu adéquat, même s’il s’agit d’un collier cervical ou d’une chevillère. Le client vous sera gré de ne pas devenir le point de mire de toute la pharmacie.

Savoir présenter un petit appareillage

Il est important de connaître au mieux les caractéristiques de vos articles. C’est ainsi qu’il est utile de savoir, par exemple, comment positionner les courroies de renforcement des chevillères ligamentaires. N’hésitez pas à ouvrir l’emballage d’un article commandé spécialement pour un de vos clients, avant sa venue, afin de bien lui faire comprendre sa mise en place et son utilité, et de ne pas vous laisser surprendre lors de l’essayage. Vos explications devront être les plus simples et évidentes possible. Pour faciliter l’essayage, pensez à présenter l’article dans le bon sens (comme si vous deviez le mettre)…

Il est toujours préférable que l’essayage soit réalisé par votre client, et cela pour plusieurs raisons :

– si l’articulation est douloureuse, il le sentira immédiatement et trouvera par lui-même le procédé d’essayage le plus antalgique ;

– cette première prise en main facilite bien évidemment la vente.

Valider l’essayage

Il est aussi important d’être partie prenante de cette séance d’essayage, en étant le conseil et le recours lorsqu’un problème apparaît. Enfin, lorsque l’appareillage est en place, votre rôle de conseil prend tout son sens. Vous vous devez de vérifier la position et la contention adéquates de l’article et de poser les questions sur son confort : « Etes-vous à l’aise et soutenu ? », « Voulez-vous le garder sur vous ? »

N’hésitez pas à prendre le temps d’observer « l’article en situation », cette inspection est certainement un excellent moyen de rassurer votre client et de démontrer votre professionnalisme. Vous pourrez poser dans le même temps les questions de vérification, qui se doivent d’être toujours positives.

En effet, si nous n’y prenons pas garde, nous pouvons en toute bonne foi émettre des signaux négatifs pour le client. C’est ainsi que si vous dites : « Vous ne vous trouvez pas trop serré dans votre corset ? », votre intention de vérifier le confort de votre client pourra être décodé par lui comme : « C’est peut-être serré », créant chez lui le doute.

DOCUMENTEZ-VOUS

INTERNET

Tout sur le genou

http://www.genou.com

Réalisé par des médecins et des chirurgiens orthopédistes dans un vocabulaire compréhensible de tous, ce site aborde l’anatomie, les symptômes, les examens ou encore la chirurgie et les traitements médicamenteux. Il nous fait mieux comprendre le fonctionnement du genou, ses défaillances, et présente les énormes progrès du traitement des différentes pathologies. Les images de qualité illustrent des rubriques résolument pertinentes et intéressantes.

Le guide du prescripteur en orthopédie

http://www.orthopedieortheses.com

Site du Syndicat national de l’orthopédie française, réservé aux médecins et aux adhérents, il comporte néanmoins sur sa page d’accueil une rubrique intitulée « Le guide du prescripteur » accessible à tous les internautes. Celle-ci présente les différents types d’orthèses qu’un pharmacien peut être amené à délivrer.

Pour chaque matériel sont fournis les indications thérapeutiques, l’intitulé exact de la prescription et un dessin. Utile et pratique.

LIVRES

Traumatologie du sportif

R.-G. Danowski et J.-C. Chanusot, éditions Masson

La population sportive est celle la plus encline à faire l’objet de prescription de petit matériel orthopédique. C’est pourquoi, du fameux tennis-elbow à la chute de ski en passant par l’entorse du cou, tout est analysé, décrypté dans cet ouvrage didactique et pratique rédigé par un rhumatologue et un kinésithérapeute. Il dépasse le cadre des orthèses pour présenter par région anatomique (coude, épaule, rachis…) les principales affections traumatiques. De façon systématique, les démarches diagnostiques et les stratégies thérapeutiques sont indiquées. Un livre destiné à ceux qui veulent développer le rayon orthopédique de leur officine.

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