- Accueil ›
- Formation ›
- Cahiers Formation ›
- Cahiers Conseil ›
- Les biosimilaires ›
- 9/11 – Ranibizumab : fiche pratique d’aide à la substitution
© Getty Images
9/11 – Ranibizumab : fiche pratique d’aide à la substitution
Le ranibizumab est utilisé dans le traitement d’affections oculaire. Détails des règles de dispensation, conditions de substitution et conseils aux patients.
Le ranibizumab a pour médicament biologique de référence Lucentis.
Indications
Le ranibizumab est un fragment d’anticorps monoclonal dirigé contre le facteur de l’endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A). Il est utilisé en injection intravitréenne pour le traitement de la forme néovasculaire de la dégénérescence maculaire liée à l’âge, de la rétinopathie diabétique proliférante et de la baisse visuelle due à un œdème maculaire diabétique, un œdème maculaire secondaire à une occlusion veineuse, ou à une néovascularisation choroïdienne.
À noter
Actuellement, quatre biosimilaires sont disponibles à l’officine : Byooviz, Ranivisio, Rimmyrah et Ximluci.
Contrairement à Lucentis qui se présente en seringue préremplie, les quatre biosimilaires sont disponibles en flacon à usage unique.
Leur dispensation doit être accompagnée des dispositifs médicaux nécessaires à l’injection.
La durée de conservation de Byooviz à température ambiante est de 2 mois.

Règles de dispensation
- Médicament d’exception à prescription réservée à certains spécialistes.
- Prescription initiale sur une ordonnance de médicaments d’exception à 4 volets établie par un service ou un spécialiste en ophtalmologie.
- Durée maximale de prescription : 1 an.
- Renouvellement dans les mêmes conditions.
Conseils aux patients
Recommandations générales
Afin de limiter le risque infectieux, il est recommandé de ne pas porter de lentilles de contact dans la semaine qui précède l’injection et de ne pas se maquiller les yeux et la peau le jour de l’injection.
En raison des réactions type endophtalmies, inflammations intraoculaires, décollement ou déchirure de la rétine ou cataracte traumatique, et des risques infectieux inhérents à la réalisation d’une injection intravitréenne, les patients doivent être surveillés au cours de la semaine suivant l’injection.
Après l’injection la vision peut être floue, les patients doivent être accompagnés lors de leur rendez-vous pour ne pas conduire ni repartir seuls. Attendre que la vision redevienne normale pour conduire.
Points de vigilance
Une élévation transitoire de la pression intraoculaire est possible dans les 60 minutes suivant l’injection de Lucentis. Une surveillance appropriée par l’ophtalmologue est nécessaire car l’augmentation de la pression intraoculaire n’est pas symptomatique.
Les patients doivent informer leur médecin s’ils développent des signes, tels que des douleurs oculaires ou une gêne accrue, une rougeur de l’œil s’aggravant, une vision trouble ou diminuée, une augmentation du nombre de petites taches dans leur champ visuel ou une augmentation de la sensibilité à la lumière.
Le ranibizumab ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins que le bénéfice prévisible pour la mère ne l’emporte sur le risque potentiel pour le fœtus. En prévision d’une grossesse, il est recommandé d’attendre au moins 3 mois après la dernière administration de ranibizumab.
Mode de conservation
À conserver au réfrigérateur, entre + 2 °C et + 8 °C, à l’abri de la lumière.
Avant utilisation, la seringue et les flacons (sauf Byooviz) peuvent être conservés à température ambiante pendant une durée maximale de 24 heures.

Article issu du cahier Formation n°3564, paru le 31 mai 2025.
Des questions sur les tests de lecture et la validation de votre DPC ?
formation@lemoniteurdespharmacies.fr
Tél : 06 49 72 16 11
Dénutrition des séniors à l’officine
Roger, l’ancien titulaire, passe régulièrement vous voir. Vous remarquez qu’il maigrit et marche difficilement. Comment aborder ce sujet délicat et dépister une dénutrition chez votre patient âgé ?
Anxiété et dépression à l’officine
Anita, jeune maman, pleure sans raison depuis l’accouchement. Son médecin diagnostique une dépression et prescrit citalopram et zolpidem. Elle pensait au baby blues et hésite à prendre ces médicaments…
Tabac : Engagez-vous en prévention santé
Lucie, 25 ans, veut un bébé, mais fume 12 cigarettes/jour. Patchs, gommes, acupuncture… elle est perdue. Quels conseils lui donner pour un sevrage réussi ? Accompagnez-la efficacement.
Cancer de la prostate
Maurice, 65 ans, sous hormonothérapie pour un cancer de la prostate, reçoit son bon vaccin grippe. Mais peut-il se faire vacciner avec son traitement ? Saurez-vous le rassurer et le conseiller ?
