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Ça coince encore
« Une vingtaine de programmes d’échange de seringues existent », a indiqué Nicolas Bonnet, pharmacien, directeur du Réseau de prévention des addictions, le 6 décembre, à Perpignan, lors de la 2e Journée nationale sur les échanges de seringues en pharmacie. Les programmes d’échange de seringues (PES), mettant matériel d’injection et seringues stériles à disposition des toxicomanes, principalement en pharmacie, ont été créés en 1989. Ils promeuvent aujourd’hui également les traitements de substitution aux opiacés et le dépistage.
« Le pharmacien doit instaurer un dialogue avec le consommateur de seringues et chercher à aborder ces sujets avec lui », estime Elisabeth Pfletschinger, de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie. En l’absence de formation suffisante, une telle communication peine à voir le jour. Quant à la récupération des seringues usagées également prévue par les PES, elle se heurte à des carences législatives (loi sur les DASRI inadaptée) et aux craintes des pharmaciens d’accroître le risque d’accidents d’exposition au sang dans leur officine.
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