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Si j’étais

Si j’étais un pharmacien québécois, je pourrais déjà prescrire des médicaments contre l’herpès labial ou l’infection urinaire de la femme. Et même une contraception orale pour six mois. Mon champ de compétences s’étendrait jusqu’au zona et aux traitements contre la grippe et le Covid-19. Si j’exerçais en Suisse, je pourrais délivrer certains médicaments réservés à la prescription à des patients dépourvus d’ordonnance. J’effectuerais une batterie de tests (allergie, anémie, etc.). Ok, mais je suis Français. Je suis tantôt ce docteur, tantôt ce vendeur, le plus souvent les deux et j’aime ma dualité. Je suis celui qui conseille et qui écoute. Je soigne les bobos du corps sans jamais oublier ceux de l’âme, je rassure et je console. Mon but est tout simplement de rendre service. Et demain, je serai encore et toujours le même. A ceci près que je vais embarquer pour un long voyage comme le montre l’édition 2023 de notre numéro spécial consacré aux services à l’officine. Je resterai ce Français attiré par la différence et soucieux de préserver la sienne. Toujours prompt à profiter des expériences étrangères. Un peu suisse, de plus en plus québécois. Et complètement pharmacien.
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