Répertoire des suppliques

Réservé aux abonnés
Publié le 26 octobre 2013 | modifié le 28 juillet 2025
Par Laurent Lefort
Mettre en favori

La Mutualité française vient de sortir son édition 2013 du « Mémento du médicament », dans lequel elle se positionne très clairement en faveur d’un élargissement du Répertoire et du développement du marché des génériques. D’une part, la Mutualité plaide pour la prescription en DCI, rejoignant en cela les constats du rapport parlementaire d’Yves Daudigny, président de la mission d’évaluation et de contrôle de la Sécurité sociale (MECSS) du Sénat*. D’autre part, la Mutualité estime qu’il existe encore des marges de manœuvre économiques importantes. Comment ? En inscrivant au Répertoire le paracétamol – première molécule remboursée en 2012 par les mutuelles, soit 117 millions d’euros et + 17,5 % d’évolution en un an –, l’aspirine et les sprays antiasthmatiques. Combien d’économies potentielles ? 400 millions d’euros.

D’où la question : pourquoi ? On est tous là à monter en crème le fameux article 40 du PLFSS qui concerne les remises sur les génériques, mais, puisqu’il est bien ici question de transparence, n’y a-t-il pas également une question tout aussi importante et efficace à se poser : pourquoi le paracétamol n’est-il toujours pas inscrit au Répertoire des génériques ? Allez, une dernière pendant qu’on y est : quand ?

* http://bit.ly/1cdLzBt

Publicité