On va pas s’« géné »

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Publié le 14 novembre 2015
Par Laurent Lefort
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A moins d’avoir hiberné depuis plusieurs semaines, il n’aura échappé à personne que les trois syndicats de titulaires (FSPF, USPO et UNPF) sont en campagne électorale, URPS oblige. Et même si, de congrès en congrès, ils affichent une cordialité de façade, en coulisse les présidents se battent comme des diables. Economie, exercice professionnel… A un mois des élections tous les sujets sont autant de prétextes à ferrailler. Tous saufun : le générique. Les syndicats auraient même décidé ensemble de ne pas en faire un sujet de campagne. Mais c’est actuellement le sujet de négociations conventionnelles.

Des négociations en période d’élection, c’est suffisamment rare pour être souligné. Certes, la cause en vaut la peine. Sécuriser la rémunération liée aux génériques est un enjeu quasi vital pour la profession. Un mur porteur à l’équilibre fragile, qu’il s’agisse de prix, de remises ou maintenant des ambitions de l’Assurance maladie. En effet, à partir de l’année prochaine, Nicolas Revel, son directeur général, n’hésite pas, dans le jeu de la négociation, à demander jusqu’à 6 points de progression du taux de substitution (lire page 14).

Les négos feront le reste, mais il n’y a pas à tortiller et, sur ce sujet, les syndicats ont bien raison d’arrêter de se battre entre eux pour se battre pour vous : plus tôt vous connaîtrez les règles du jeu, plus vous aurez de chance d’être à l’objectif.

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