Le mot de 4 lettres

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Publié le 2 avril 2011
Par Laurent Lefort
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Samedi dernier, à Pharmagora, lors de la table ronde qui réunissait Xavier Bertrand, Isabelle Adenot et les présidents des trois syndicats, j’ai pensé à plusieurs reprises au tome I des Mémoires de Jacques Chirac, sorti en 2009 : « Chaque pas doit être un but. » Pas après pas, entre grandes enjambées et croche-pieds, la profession se rapproche du sien : le pouvoir redonné à la compétence. Avec une chance incroyable, celle de réinventer son métier. Ce luxe tient en quatre lettres complémentaires, HPST. Complémentaire comme la rémunération des nouveaux services promise par le ministre. Complémentaire comme, demain, le travail des pharmaciens avec les médecins, les infirmiers ou les kinés. Bien sûr, il y aura des moments compliqués, des victoires et des ratages. Mais le défi vaut le coup d’être relevé. Et soyons confiants, en plus, il sera remporté. Des paroles pour ne rien dire ? Certainement pas. Dernière preuve en date, l’étude française présentée à Genève au congrès de la Société francophone du diabète : elle montre sur plus de 3 500 patients que les officines peuvent constituer un moyen privilégié de dépister le diabète de type 2 et les maladies rénales… sous deux conditions : améliorer l’organisation des officines et renforcer le lien entre pharmaciens et médecins généralistes. CQFD.

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