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Fausse barbe
On a vu des laboratoires de princeps déployer des trésors d’ingéniosité pour se protéger contre l’arrivée des génériques. On a vu des grands pontes (neurologues, psychiatres, cardiologues, infectiologues) remettre en cause l’efficacité de ces mêmes génériques, pharmacocinétique à l’appui. On a vu la mention « Non substituable » pousser comme la mauvaise herbe. On en a avalé des vertes et des pas mûres : « Pas pareil », « ça ne marche pas sur moi », « Je n’arrive pas à l’avaler ». Mais « Les génériques sont trop chers », on ne se l’était pas encore pris dans les gencives. Balayé d’une petite phrase, le 1,3 milliard d’euros économisé en 2010 avec la substitution.
A quoi allons-nous donc assister un jour ou l’autre ? A des appels d’offres comme en Allemagne ? A une mise en concurrence des industriels par les pharmaciens comme au Royaume-Uni ? A une baisse de tous les prix avec l’assentiment du ministre, dont la récente déclaration sur BFM (« La France a les médicaments les plus chers d’Europe ») est aussi surprenante que contestable ? Ou simplement à ce que pharmaciens et patients finissent par se dire : « Les génériques, c’est comme les antibiotiques, c’est plus automatique. »
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