Dérégulation : Bercy dit non

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) annonce avoir été reçue par la Direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l’Economie, le mercredi 24 avril.

« Notre objectif était de relayer les craintes de la profession sur le risque de dérégulation qui s’accompagnerait d’une remise en cause des piliers de l’officine que sont le monopole officinal, la détention du capital et le maillage », explique le syndicat dans le « FSPF info » du vendredi 26 avril. Sur ce dernier point, la DGE s’est déclarée attentive au maintien d’un ancrage territorial fort de l’officine.

Quant à l’indépendance capitalistique, la DGE semble refuser tout net que le capital des officines soit ouvert à des non-pharmaciens. Elle souhaite même évaluer les risques de financiarisation du secteur.

« S’agissant enfin de la vente en ligne de médicaments, elle a rappelé sa volonté de préserver les équilibres économiques de la filière. Elle promet ainsi d’être à l’écoute de la profession pour toute évolution éventuelle des dispositions en la matière », poursuit la FSPF.

Autant de points d’apaisement qui font dire au syndicat que « la menace d’une libéralisation profonde du secteur est, à l’heure actuelle, levée. »