Dans le grand bain

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Publié le 19 mai 2012
Par Laurent Lefort
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Si l’élection de François Hollande avait été bien arrosée par certains, son investiture a été arrosée tout court. Jusqu’à la foudre qui a obligé son avion à rebrousser chemin, mettant à rude épreuve l’exigence de ponctualité à laquelle, outre-Rhin, on a la réputation d’accorder une importance quasi obsessionnelle.

Les partisans de Nicolas Sarkozy y auront vu un début de quinquennat de mauvais augure. Les adeptes de l’humour politico-mystique se seront dit, devant un tel déchaînement d’éléments hostiles, que Dieu vote à droite. Les anxieux congénitaux, tendance hypocondriaque, n’auront pas pu s’empêcher de penser que, trempé jusqu’à l’os, le nouveau président de la république allait attraper la crève. Et moi ? Repoussant à l’extrême limite l’horaire de notre bouclage hebdomadaire, j’ai attendu sans succès de savoir qui aura la santé dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

Une chose est certaine, il ne faudra pas que l’heureux(se) élu(e) ait peur de se mouiller.

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