A la bonne heure

La Journée internationale du bonheur a été célébrée le 20 mars dernier dans le monde entier. A cette occasion, la MACSF a dévoilé son baromètre 2013 « Professionnels de la santé » dans lequel 86 % des 1 500 soignants(1) interrogés se déclarent optimistes pour leur avenir professionnel. Le moral des troupes est donc excellent. A une exception près : les pharmaciens ferment la marche (61 %). Nettement. Comme il est tentant d’analyser ce chiffre en se réfugiant dans la nostalgie du « c’était mieux avant » ! Sauf que, malgré un environnement officinal difficile, les résultats économiques continuent à tenir la barre. Pour preuve, la marge et la rentabilité se sonten moyenne significativement améliorées en 2013(2).

En revanche, on peut tout à fait entendre que l’incertitude sur l’évolution du métier finisse par miner même les plus enthousiastes. Et ce n’est pas la perspective d’un remaniement ministériel, lequel a aussitôt entraîné le gel des négociations sur les très attendues remises génériques, qui va dissiper le brouillard. Pour vous faire votre propre opinion, je vous suggère donc de faire un tour à Pharmagora. Syndicats, Ordre, intervenants multiples et autres décideurs de tout poil seront là pour expliquer, débattre, convaincre. Histoire d’y voir plus clair.

(1) Kinés, internes, infirmiers, dentistes, étudiants, médecins, orthophonistes, pédicures et pharmaciens.

(2) Analyse KPMG, voir pp. 46-47.