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Psychiatrie : le gouvernement dévoile son plan d’action
Uns personne sur trois est confrontée à des troubles psychiques au cours de sa vie, et 2 millions de Français sont pris en charge chaque année en psychiatrie. Une tendance alourdie par la crise du Covid-19, qui a particulièrement fragilisé les jeunes. Face à une situation qui empire d’année en année, le gouvernement souhaite « mieux repérer, mieux soigner et mieux accompagner ».
Le premier volet du plan « Santé mentale et psychiatrie » cible la détection précoce, en particulier chez les 12-25 ans. L’objectif est de mieux former les adultes encadrants et les personnels scolaires. Deux référents seront ainsi formés dans chaque établissement d’ici 2026. L’ensemble du personnel de santé scolaire devra également être sensibilisé au repérage des troubles. En parallèle, le gouvernement ambitionne de former 300 000 secouristes en santé mentale d’ici 2027, et de mobiliser les étudiants du service sanitaire dans les écoles.
Psychiatrie de proximité
Le deuxième axe vise à rendre la psychiatrie plus accessible. Un appui financier prioritaire ira aux centres médico-psychologiques disposant de créneaux sans rendez-vous et de dispositifs de suivi renforcé. Le gouvernement souhaite également améliorer la prise en charge dans les urgences psychiatriques, en diversifiant les équipes et en limitant le recours à l’isolement ou à la contention. En ville, l’objectif est de doubler le nombre de psychologues du dispositif Mon Soutien Psy, pour atteindre 12 000 professionnels d’ici 2027.
Enfin, le troisième axe du plan porte sur la formation des professionnels. Les études médicales intégreront un module avancé en psychiatrie, accompagné d’un stage. Le nombre d’internes en psychiatrie sera augmenté de 500 à 600 dès 2027.
Quid des pharmaciens ?
Les pharmaciens ne sont pas expressément cités dans le plan, même si les professionnels de premiers recours sont invités à prendre part aux dispositifs de proximité. Toujours est-il que le défaut d’observance médicamenteuse, qui conduit rapidement à une décompensation, rend le conseil officinal capital au moment de la dispensation et des renouvellements de traitements. Mais encore faut-il que les médicaments soient disponibles… Les pénuries de psychotropes rendent actuellement la tâches des professionnels extrêmement complexe face au mal-être de leurs patients.
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