Plaies et pansements : les pharmaciens précisent leurs actions

Le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) s’en était pris dans un communiqué à l’implication des pharmaciens sur le terrain des plaies et pansements. Mis en cause à cette occasion pour un colloque organisé sur la thématique, le Comité pour la valorisation de l’acte officinal (CVAO) apporte une mise au point, ce lundi 11 décembre.

« Le CVAO n’a en aucun cas imaginé que le pharmacien puisse se substituer au rôle central de l’infirmière dans le soin des plaies. C’est à ce titre qu’il fonde ses recommandations portant sur la dispensation et le suivi des patients bénéficiant de soins pour les plaies chroniques, sur la nécessité de l’amélioration et la valorisation de l’interdisciplinarité en général et de la relation pharmacien-infirmière-médecin en particulier », indique le comité officinal.

En pratique, il est recommandé aux équipes officinales de s’assurer que le patient ou son entourage est en relation avec une infirmière. « Nous encourageons les officinaux à prendre contact avec l’infirmière pour l’informer, avec l’accord du patient, du contenu de l’ordonnance et de l’adapter ensemble en fonction des besoins et attentes du patient ou du proche. »

Le CVAO considère par ailleurs que les officinaux sont bien positionnés pour détecter des signes d’alerte et une situation potentiellement grave. « Nous recommandons à l’équipe officinale d’en avertir dans les meilleurs délais l’infirmière en charge des soins. »