Demain, pharmacien et clinicien

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Publié le 4 novembre 2017 | modifié le 2 février 2025
Par Laurent Lefort

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Elargissement des activités, offres inédites de services aux patients… Qui a dit que les perspectives du métier donnaient peu de visibilité ? A la lueur d’initiatives déjà mises en place dans d’autres pays, l’avenir de la pharmacie française a donné lieu à une conférence plénière lors du 70 ^e Congrès national des pharmaciens qui s’est tenu à Montpellier (Hérault), les 21 et 22 octobre. Mais l’avenir, c’est quand ? En attendant, voici le fruit de l’imagination des intervenants du débat.

– Un professionnel de proximité qui restera le pharmacien accessible qu’il est déjà aujourd’hui.
– Toujours indépendant !
– L’accompagnateur des patients dans leur parcours de soins.
– Partie prenante et intégrante du virage ambulatoire qui va s‘opérer.

– Totalement inséré dans le parcours de soins.
– Investi dans les dispositifs d’accompagnement des patients.
– Multioffres
– Les maisons de santé n’auraient aucun secret pour le pharmacien.

– Un pharmacien clinicien.
– Un professionnel qui travaillera en équipes pluridisciplinaires.

– Toujours présent, son rôle sera même renforcé dans le système de santé.
– Un fournisseur de solutions de santé personnalisées et centralisées sur le patient (médicaments et services).
– Sa pratique quotidienne sera encore plus diversifiée qu’aujourd’hui pour répondre aux besoins locaux de la population.
– La pharmacie sera une structure de soins privée avec des missions de santé publique.

– Un acteur de santé hybride, commerçant dans le bon sens : les produits en tant que tels ne permettront pas la valorisation des compétences ; les services, oui.
– Un professionnel rémunéré pour sa non délivrance.
– Inventif et humaniste.
– Le coordinateur des autres acteurs de santé autour du patient.
– Libéral, ni étatisé ni contraint par une structure « qui aurait un temps boosté son installation ».