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[Vidéo] Déserts médicaux : la prescription du Dr Véran
Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, insiste auprès des professionnels de la santé pour qu’ils écrivent ensemble – et pas chacun de leur côté – une nouvelle page de notre système de santé.
Lors du salon Santé Expo, qui se tient du 8 au 10 novembre 2021, porte de Versailles à Paris, Olivier Véran, le ministre des Solidarités et de la Santé, devant un parterre de professionnels de santé, n’a pas esquivé que la situation restait difficile presque deux ans après le début de la crise sanitaire. « Si je vous disais que « tout va bien », personne ne me croirait. Mais, c’est parce que nous partageons ce discours de lucidité que nous ne disons pas non plus que « tout va mal ». […] C’est collectivement que nous tiendrons dans les semaines qui arrivent, avec une situation sanitaire où le Covid est encore et toujours présent et où les virus hivernaux n’ont évidemment pas disparu ».
Dans cette allocution, Olivier Véran a aussi dressé un bilan positif du gouvernement actuel. « Le Ségur de la santé, c’est un engagement sans précédent, avec près de 30 Mds d’euros pour revaloriser ceux qui soignent, réinvestir dans le système de santé, qui s’inscrit pleinement dans les orientations portées par le président de la République avec la stratégie Ma Santé 2022. […] Cela demande du temps et je sais combien il est parfois désespérant d’attendre, mais je crois que cela en vaut la peine, parce que oui, » Rome ne s’est pas faite en un jour » ».
L’objectif de « ces transformations de long terme est d’améliorer l’offre de soins et lutter contre les déserts médicaux », a rappelé Olivier Véran avant d’en citer trois : la fin du numerus clausus ; le numérique en santé et les structures de soins coordonnées pour mailler le territoire et attirer les jeunes professionnels de santé. « La suppression du numerus clausus, (entrée en vigueur à la rentrée 2020, NdlR), a déjà permis de former 15 % de professionnels de santé supplémentaires, nécessaires et indispensables pour nos territoires. Quant au numérique en santé, la crise du Covid-19 a montré que ce n’est plus un gadget, c’est une réelle modalité de prise en charge ». Enfin, le ministre a exprimé l’absolue nécessité, selon lui, d’attirer les plus jeunes : « Aujourd’hui, ce qui intéresse les jeunes c’est de travailler en équipe, autour de structures communes. Ces structures peuvent mutualiser leurs compétences, développer la télésanté, être en lien avec l’hôpital, les acteurs du médicosocial. Et à chaque fois que je visite des structures d’exercice coordonné, je rencontre des professionnels de santé heureux, heureux de travailler ensemble, heureux de ne pas croûler sous les tâches administratives, heureux de se consacrer pleinement à ce qu’ils aiment faire ».
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