Rapport sur la réforme des études : les syndicats aussi insatisfaits que les étudiants

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Rapport sur la réforme des études : les syndicats aussi insatisfaits que les étudiants

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Publié le 21 décembre 2018
Par Francois Pouzaud
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La publication du rapport sur la suppression du numerus clausus et de la PACES (première année commune des études de santé) de Jean-Paul Saint André suscite chez les syndicats de pharmaciens les mêmes critiques que celles des associations des étudiants. « L’année d’études du « portail santé » est trop générale, or avec les nouvelles approches du patient et les nouvelles missions, il n’y a pas de temps à perdre, il faut professionnaliser l’étudiant le plus rapidement possible », douche Philippe Denry, président de la commission des relations sociales et de la formation professionnelle de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Ce syndicat partage la même analyse que les étudiants sur le fait que la réforme envisagée est la « reproduction d’une PACES Bis qui entraînera un choix de l’étudiant par défaut et non par conviction. »

Par ailleurs, la FSPF trouve qu’après le « portail santé », en cas d’échec à l’entrée en filière de la santé, les passerelles avec les filières paramédicales ne sont pas clairement dessinées, et propose de créer une passerelle vers la filière de préparateur en pharmacie.

Livrant également ses commentaires sur ce rapport, Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) se range à l’avis général de la profession et donne un blanc-seing aux étudiants : « Je leur fait confiance sur ce dossier, ils sont unis et force de propositions et ils ont envie de préserver leur avenir. »

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