Rapport sur la réforme des études : les propositions des étudiants n’ont pas été retenues

© études - Jean-philippe Glatigny/Visavu

Rapport sur la réforme des études : les propositions des étudiants n’ont pas été retenues

Publié le 19 décembre 2018
Par Francois Pouzaud
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Après la publication du rapport sur la suppression du numerus clausus et de la PACES (première année commune des études de santé) de Jean-Paul Saint André et sa remise, hier, 18 décembre, aux ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, les associations d’étudiants, dont l’ANEPF (Association nationale des étudiants en pharmacie), ont réagi à nouveau par un communiqué de presse commun (le précédent faisait suite à la projet « Portail santé » et ne reprenant en rien l’esprit réformateur du rapport « Adapter les formations aux enjeux du système de santé », les onze associations estudiantines représentatives regrettent que leurs propositions n’aient pas été retenues et « l’absence d’un réel changement de paradigme et d’ambition, pour ce qui aurait dû être une révolution de la formation des études de santé. »

« On ne peut pas se satisfaire d’un « portail santé » qui n’est rien d’autre qu’une année de sélection », déplore Antoine Soula, vice-président de l’ANEPF, en charge de l’enseignement supérieur. Alors que ce rapport était censé présenter une refonte totale du premier cycle des études de santé, les étudiants dénoncent son manque total d’ambition : « Ce système existe déjà en France sous le nom de PACES modifiée, il n’est en rien transformant et ne saurait répondre à l’objectif de la diversification des profils. »

Les étudiants ne lâcheront rien tant que les jeux ne seront pas faits. « Au niveau de l’ANEPF,  nous continuerons à défendre la création de trois années de licence (L1, L2, L3) avec des composantes « majeure santé » et « mineure santé », afin que les étudiants qui ne sont pas parvenus à l’issue de la L1 ou de la L2 à rentrer dans la filière de santé, gardent toutes leurs chances de pouvoir faire carrière dans la santé et d’accéder aux nouveaux métiers de la santé ou aux filières paramédicales », explique Antoine Soula.

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