Pharmaciens : 6 dossiers brûlants en quête de réponses

L’incertitude politique ne fait que renforcer l’urgence. Depuis la démission du gouvernement de François Bayrou, la profession guette le nom des successeurs de Catherine Vautrin et de Yannick Neuder. Mais l’attente n’a rien d’un répit. Le calendrier parlementaire, déjà chahuté en 2024 après la motion de censure contre Michel Barnier, menace à nouveau de s’enliser. Or, la pharmacie d’officine est à un tournant : elle doit composer avec des marges fragilisées, un maillage territorial en tension et des missions nouvelles qui peinent encore à trouver leur modèle économique.

Les arbitrages budgétaires restent, eux aussi, suspendus. L’exécutif sortant avait imposé 5,5 milliards d’euros d’économies à la santé. Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a promis des « ruptures », mais la profession n’a aucune garantie que la trajectoire fixée sera infléchie. La réalité, c’est que six dossiers structurants, à la fois techniques et politiques, s’accumulent sur le bureau du futur ministre et cristallisent toutes les inquiétudes.

Le Moniteur des pharmacies a choisi d’y consacrer une série cette semaine, afin de donner aux pharmaciens les clés d’analyse sur chacun de ces fronts. Chaque jour, vous découvrirez un nouveau dossier brûlant de l’officine :

• Remises génériques : la bataille se déplace au Parlement
• Franchises médicales : un projet enterré… ou prêt à ressurgir ?
• Avenant 2 : refonder la rémunération officinale
• Officines fragiles : une aide au rabais qui laisse 800 pharmacies de côté
• R3C : la réforme du 3e cycle une fois encore reportée
• Missions Osys : promesse territoriale, rémunération introuvable