Les priorités de Noémie Chantrel-Richard, nouvelle présidente de l’Anepf

Les priorités de Noémie Chantrel-Richard, nouvelle présidente de l’Anepf

Publié le 8 juillet 2025
Par Sana Guessous
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Nouvelle présidente de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf), Noémie Chantrel-Richard s’attellera en priorité à la R3C, encore repoussée d’une année, ainsi qu’à la promotion des études pharmaceutiques et à la santé mentale des étudiants.

Étudiante en cinquième année de pharmacie à Rouen (Seine-Maritime), la présidente fraîchement élue a demandé une césure d’un an afin de se consacrer à son mandat au sein de l’Anepf. Une mission de pérennisation des actions engagées par le bureau précédent. « La réforme du troisième cycle nous occupera beaucoup. Nous allons nous assurer qu’elle se déroule dans les meilleures conditions pour septembre 2026. Les travaux engagés pour améliorer la santé mentale des étudiants et pour favoriser l’inclusion des étudiants ultramarins et des personnes en situation de handicap seront également poursuivis », détaille Noémie Chantrel-Richard. Un autre chantier attend la nouvelle présidente : « Continuer de promouvoir les études pharmaceutiques est une priorité pour nous. Les actions menées précédemment, comme Bouge ta pharma en partenariat avec l’Ordre des pharmaciens, se traduisent par une nette diminution des places vacantes », se félicite l’étudiante. Durant la rentrée 2024/2025, 293 places vacantes en pharmacie ont été recensées, contre plus de 1 000 places en 2022.

Un background associatif

À 21 ans, Noémie Chantrel-Richard compte sur une riche expérience associative pour mener à bien tous ces dossiers. « J’ai fait du tutorat à partir de ma deuxième année d’études. En troisième année, je me suis engagée au sein de l’Association des étudiants en pharmacie de Rouen. C’est à partir de la quatrième année que j’ai pris le poste de déléguée au sein de l’Anepf, pour faire le lien entre l’association et les étudiants rouennais et représenter ces derniers au niveau national. »

Un stage de troisième fructueux

Noémie Chantrel-Richard doit son choix d’études et de carrière à la petite officine dans laquelle elle a effectué son stage de troisième. « J’ai beaucoup aimé le contact avec les patients, cette relation de proximité et de confiance qui se crée avec eux. Cela m’a suivi tout au long de mon parcours et c’est toujours ce qui me plaît le plus dans le métier de pharmacien », explique la présidente de l’Anepf.

S’adapter aux bouleversements du métier

Ravie de l’essor des missions pharmaceutiques, l’étudiante veillera à ce que les stages proposés dans le cadre de la réforme du troisième cycle permettent aux étudiants d’appréhender au mieux ces mutations de leur métier. Quant aux difficultés auxquelles sont confrontées les officines, elles demeurent pour l’heure abstraites : « En tant qu’étudiants, nous n’avons pas assez de visibilité sur ces questions économiques. C’est pour cela que l’Anepf ne se positionne pas par exemple quant à l’actuelle mobilisation contre la baisse du plafond des remises génériques. Mais nous informons et sensibilisons les étudiants sur ce sujet qui les toucher. »

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