L’objectif national de substitution est encore augmenté

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Publié le 17 mars 2018
Par Francois Pouzaud
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Dans la continuité des accords de juillet 2017 avec l’Assurance maladie sur la réforme de la rémunération, l’USPO a signé le 14 mars l’avenant sur la ROSP génériques 2018. Conformément à ce qui a été prévu dans l’avenant n° 11 à la convention pharmaceutique, la ROSP baissera cette année de 25 millions d’euros. Cela se traduit par un taux de redistribution des économies supplémentaires générées par la substitution au pharmacien baissant de 60 % à 56 %.

Pour 2018, l’objectif national de substitution a été porté à 90 %, tandis que l’ézétimibe et l’association ézétimibe et simvastatine font leur entrée dans la liste des molécules cibles – celles suivies pour le calcul de la ROSP – pendant que d’autres molécules en sortent (aripiprazole, amoxicilline et acide clavulanique, olanzapine…). Soit une liste revue de 22 molécules, en plus du reste du Répertoire.

Par ailleurs, les partenaires conventionnels se sont entendus sur l’éviction du gliclazide de la liste des molécules concernées par la stabilité de la délivrance des génériques pour les personnes âgées. « Cette molécule est régulièrement de 20 à 30 points en dessous de l’objectif de stabilité en raison de problèmes d’approvisionnement », explique Gilles Bonnefond, président de l’USPO. Pour atteindre l’objectif national de substitution, il a demandé à Nicolas Revel, directeur général de la CNAMTS, de prendre de nouvelles mesures pour réduire le « taux de non substituable non justifié », estimé encore à 8 %.

Sans surprise, la FSPF n’a pas paraphé cet avenant. « Il est la suite logique de la négociation d’une réforme que nous n’avons pas signée », indique Philippe Gaertner, son président. 

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