Le président du Sénat va demander la suspension de l’arrêté du 4 août

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Le président du Sénat va demander la suspension de l’arrêté du 4 août

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Publié le 24 septembre 2025 | modifié le 25 septembre 2025
Par Sana Guessous
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L’union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a été reçue ce matin par le président du Sénat Gérard Larcher. Au menu de cet entretien : le dossier brûlant du plafonnement des remises génériques et l’avenir de la pharmacie.

Le président du Sénat est « du côté des pharmaciens et des territoires », assure Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO, à l’issue de sa rencontre avec Gérard Larcher. Ce dernier « va écrire d’ici la fin de la semaine au premier ministre Sébastien Lecornu pour lui demander que l’arrêté du 4 août soit suspendu pour une durée d’un an », poursuit le syndicaliste.

L’avenant 2 au PLFSS ?

Un an pour refondre le modèle économique officinal et le rendre plus résilient face aux défis auxquels est confrontée la profession. Un « Plan pharmacie » sur lequel les parlementaires pourraient bientôt se pencher. « Le président du Sénat va également voir dans quelle mesure on peut inscrire la réforme de la pharmacie dans le cadre du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) », ajoute Pierre-Olivier Variot, dont le syndicat réclame depuis l’année dernière l’ouverture d’un avenant 2 afin d’améliorer les perspectives économiques des officines. « La donne a changé. Dans cet avenant, il ne sera plus seulement question de revaloriser les honoraires existants. Nous devons tout revoir. »

Quid de la mission nationale proposée par Catherine Vautrin ?

L’idée d’un nouvel avenant conventionnel a été évoquée en juillet par la ministre de la Santé démissionnaire Catherine Vautrin. La création d’une mission nationale pilotée par l’Assurance maladie a été suggérée, avec pour objectifs de renforcer le rôle de prévention des officinaux et de « diversifier leurs sources de revenus pour pérenniser leur modèle économique dans la durée. » Nul ne sait si cette proposition faite avant la démission du gouvernement Bayrou sera prise en compte par le prochain ministre de la Santé.

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