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Le Haut conseil du DPC défend le bilan de son Agence nationale
Dans un rapport paru en mars, l’Igas proposait de supprimer l’obligation triennale de DPC pour les professionnels de santé à ordre et de ne conserver que la certification périodique, en profitant pour remettre en question la bonne gestion de l’ANDPC.
Depuis, l’Agence ne cesse de se défendre. C’est désormais au tour du Haut Conseil du DPC, instance scientifique de l’ANDPC, et des huit présidents des commissions scientifiques indépendantes (CSI), chargées d’évaluer les actions de DPC proposées par les organismes de formation, de rappeler les avancées qu’a permises le DPC.
Les arguments pour la défense du DPC et de son agence
Le Haut Conseil du DPC et les CSI, assurent, dans un communiqué publié ce mardi 8 avril, que le DPC est un élément indispensable à la certification périodique des professionnels de santé. En effet, il s’intègre de façon évidente dans les blocs 1 et 2 de la certification axés sur l’actualisation des connaissances et des compétences et le renforcement de la qualité des pratiques professionnelles.
Par ailleurs, les signataires affirment que le DPC est « en pointe en termes de prévention des conflits d’intérêts, des liens avec l’industrie des produits de santé et d’entrisme des thérapeutiques dites non conventionnelles dans le champ de la formation. Il a démontré son efficacité en termes de contrôle méthodologique et scientifique des contenus ».
« On peut constater que la qualité de l’offre s’améliore avec de plus en plus d’actions d’évaluation des pratiques professionnelles et de gestion des risques, de e-learning et d’actions interprofessionnelles, essentielles à la diversité et à la modernisation de l’offre de formation » ajoutent-ils.
Vers un dialogue constructif pour faire évoluer le DPC
Le Haut Conseil et les CSI reconnaissent cependant que certaines recommandations du rapport de l’Igas méritent d’être discutées, notamment :
– revoir le système des orientations prioritaires du DPC,
– redéfinir les référentiels des actions validantes et leurs conditions d’éligibilités,
– élaborer un label commun de référencement des organismes habilités pour le DPC et la certification périodique.
Les signataires concluent en ouvrant la porte à une discussion constructive avec l’ensemble des parties prenantes.
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