Le contrôle des médicaments chers en ligne de mire

Réservé aux abonnés
Mettre en favori

La convention nationale pharmaceutique signée en mars dernier prévoit la vérification par le pharmacien de l’authenticité des prescriptions de médicaments onéreux (de plus de 300 € prix public TTC), afin de lutter contre les fraudes et les trafics organisés, et de garantir la sécurité de la médication. « Nous aurons très probablement à contresigner ces ordonnances, c’est-à-dire à nous engager pour prouver que nous avons mis en œuvre le processus de contrôle », explique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Le processus n’est pas encore arrêté mais plusieurs pistes ont été évoquées lors des discussions entre syndicats pharmaceutiques, Assurance maladie et associations de patients.

Parmi la dizaine de mesures présentées, l’une constitue un point de désaccord avec les syndicats pharmaceutiques : l’appel systématique au médecin prescripteur, y compris les médecins hospitaliers, souvent injoignables…

Le contrôle des médicaments onéreux ne concernerait que les premières présentations d’ordonnance de patients inconnus de l’officine, soit en moyenne une trentaine de délivrances par an et par pharmacie, selon la FSPF. La vérification doit être opérationnelle à l’automne.

Publicité