La réaction des clients au lendemainde la grève du 30 septembre

Stéphane Gloro, Vincennes (Val-de-Marne)

Mes clients ont approuvé ce mouvement de grève nationale de la profession. Certains ont voulu savoir si nous avons eu gain de cause sur la préservation du monopole en officine. Aucun client n’est venu se plaindre de cette journée de fermeture des officines, nous avons laissé les pétitions sur les comptoirs et ils continuent à les signer. Leurs commentaires lors de nos échanges n’ont pas concerné que les médicaments, ils ont aussi été de portée plus générale.

Pascal Nougarede, Nice (Alpes-Maritimes)

Ici la campagne a été très bien suivie et très bien médiatisée. Les clients nous ont apporté 100 % de soutien en retour et nous poussent à ne pas nous laisser faire. Cette manifestation sans précédent a permis d’ouvrir le dialogue sur des sujets que l’on n’a pas forcément l’habitude d’aborder avec les clients, tout ce que l’on fait à côté de la délivrance et les services rendus gratuitement. Ils ont compris que le pharmacien est le premier lien social avec la population et que l’officine est un service de proximité irremplaçable.

Françoise Bécart Bourbourg (Nord)

Les pharmaciens ont bien fait de manifester leur colère. A la suite de la grève du 30 septembre, les clients nous en ont plus parlé le lendemain que de la météo. Certains d’entre eux nous ont demandé spontanément la pétition pour la signer avant même qu’on la leur propose. Ils sont davantage sensibilisés aux dangers de voir partir les médicaments en grandes surfaces et savent, si cela devait se produire, qu’ils n’y retrouveront pas la même disponibilité et le même conseil du pharmacien.

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