Biosimilaires : des patients en faveur de leur développement

Après les propositions du Gemme, c’est au tour d’un collectif de 24 signataires d’un think tank Biosimilaires (industriels, associations de patients) de formuler, dans une tribune, 4 propositions afin d’accroître l’usage des médicaments biosimilaires. Ils envisagent un développement pérenne de ces médicaments à condition de ne pas reproduire les erreurs des médicaments génériques qui n’avaient pas permis de garantir la confiance autour de ces médicaments.

Ainsi, la décision médicale partagée entre le médecin et le patient doit rester, le cadre principal de cette substitution.

Si les molécules relevant de la prescription initiale hospitalière doivent rester dans le champ de l’interchangeabilité (la prescription d’un biosimilaire à la place d’un médicament biologique relevant de la responsabilité du médecin), ce collectif est favorable à l’évaluation de la substitution pour certains biosimilaires définis par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), après consultation des sociétés savantes et des associations de malades concernées.

L’interprofessionnalité est indispensable à la qualité de l’accompagnement des malades et le rôle de chaque professionnel de santé doit trouver une juste valorisation.

Enfin, les expérimentations d’incitations financières du type « article 51 » visant à renforcer la prescription des médicaments biosimilaires à l’hôpital doivent être étendues, simplifiées et pérennisées.

Le collectif se montre favorable à des mesures de substitution différenciées selon les médicaments biosimilaires.