Biologistes et pharmaciens affichent leur entente

En pleine semaine nationale de prévention du diabète (4 au 10 juin), le Syndicat des biologistes libéraux a affiché son souhait de collaboration avec les pharmaciens. Il a annoncé, dans un communiqué, la création d’un groupe de travail avec la FSPF, laquelle a participé à l’élaboration des fiches d’accueil du patient par le pharmacien ainsi que des fiches de transmission remises au patient par le pharmacien pour le biologiste. Au-delà, le groupe travaillera « sur les partenariats possibles entre les deux professions sur la question du dépistage et de la prévention en général, mais également sur le rôle des pharmaciens dans la transmission d’échantillons après la réforme de la biologie médicale. »

« Clarifier le rôle de chacun dans le suivi des malades chroniques »

« Les biologistes sont aux trois quarts pharmaciens, nous avons donc des points communs naturels, commente Alain Guilleminot, en charge des nouvelles missions et relations avec les complémentaires à la FSPF. Ces réunions ont pour mérite de clarifier le rôle de chacun dans le suivi des patients malades chroniques : les pharmaciens peuvent « remettre » dans le circuit de soins des patients qui s’en seraient écartés et les orienter vers les biologistes. » Un désir de coopération qui s’inscrit dans les préconisations de l’Inspection générale des affaires sociales qui, le 5 juin, dans un rapport sur l’évaluation de la prise en charge du diabète, prônait l’organisation du système de soins de premier recours pour une meilleure prise en charge, mais aussi celle de toutes les maladies chroniques. Les auteurs en soulignent les obstacles : formation des médecins et rémunération à l’acte inadaptées à l’accompagnement des patients et « organisation cloisonnée entre les professions de santé ».