Agressions en pharmacie : les chiffres de 2023

475 agressions ont été déclarées par les pharmaciens et pharmaciennes en 2023, soit 30 % de plus qu’en 2022

Les atteintes à la personnes très majoritaires

La très grande majorité des agressions à l’encontre des pharmaciens ont lieu à l’officine. Pour 60 % d’entre elles, il s’agit d’une atteinte à la personne : menaces, agressions verbales et physiques. Selon l’Ordre, ces violences sont motivées par le refus de dispenser tel ou tel produit ou par les ruptures de stock et d’approvisionnement. Le reste constitue des attaques aux biens : vols de numéraire, de stupéfiants, de parapharmacie ou des dégradations.

Trois régions particulièrement touchées

Trois régions sont particulièrement en proie à ces violences : l’Ile-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Auvergne-Rhône-Alpes : 65 (14,7 %)

Bourgogne-Franche-Comté : 25 (5,7 %)

Bretagne : 22 (5 %)

Centre-Val de Loire : 16 (3,6 %)

Grand-Est : 49 (11,1 %)

Hauts-de-France : 31 (7 %)

Ile-de-France : 72 (16,3 %)

Normandie : 12 (2,7 %)

Nouvelle-Aquitaine : 55 (12,4 %)

Occitanie : 24 (5,4 %)

Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca)-Corse : 15 (3,4 %)

Pays de la Loire : 49 (11,1 %)

Départements et régions d’outre-mer (Drom) : 7 (1,6 %)

Des agressions en hausse pendant les gardes

En 2023, 46 officines ont fait l’objet d’agressions pendant les gardes, contre 23 en 2018, 32 en 2019, 30 en 2020, 33 en 2021 et 40 en 2022.