2025, l’année des élections ordinales

Les conseillers ordinaux jouent un rôle souvent sous-estimé. Ils accompagnent leurs confrères dans les moments critiques de leur carrière, répondent à leurs interrogations et interviennent dans des dossiers majeurs. En Guadeloupe, Onumah Knpa a, par exemple, travaillé sur l’agrément d’un cyclotron diagnostique, répondant à une urgence sanitaire pour une région confrontée à une forte prévalence du cancer de la prostate.

À l’échelle nationale, Sophie Motillon-Champalou accompagne les pharmaciens dans l’exercice de leurs nouvelles prérogatives, comme la vaccination en officine. « Ces missions élargies redéfinissent notre métier. Nous devons offrir un soutien concret pour que les pharmaciens puissent les assumer pleinement », explique-t-elle.

Un scrutin pour tous

Les élections ordinales concernent tous les métiers de la pharmacie. Du pharmacien d’hôpital au grossiste-répartiteur, chaque voix compte pour garantir une représentation fidèle de la diversité des parcours. La parité de la représentation est désormais assurée par un vote en binôme femme-homme.

Mobilisation : un enjeu de légitimité

Malgré des enjeux cruciaux, la participation aux élections reste faible. Chaque abstention affaiblit la capacité de l’Ordre à agir auprès des instances publiques et internationales. Henri-Charles Hugedé, représentant des biologistes, insiste : « Nos échanges au sein de la Fédération internationale pharmaceutique montrent l’importance d’une voix française forte sur des sujets comme l’antibiorésistance ou les stratégies vaccinales. »

S’impliquer pour faire évoluer la profession

L’Ordre rappelle que : voter ou se présenter, c’est s’engager dans une dynamique collective et œuvrer pour améliorer les conditions du métier. En juin 2025, le nouvel Ordre prendra ses fonctions. D’ici là, chaque pharmacien a une voix à faire entendre.