Une ROSP pour la transmission des numéros RPPS des médecins hospitaliers

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Publié le 12 décembre 2015
Par Francois Pouzaud
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Benoît Beaudoin, Montigny-lès-Metz (Moselle)

Pas de signature, pas d’identification du médecin prescripteur… Au sein des structures de maintien à domicile des personnes âgées gérées par les conseils départementaux, les problèmes de forme rencontrés dans la rédaction d’une ordonnance hospitalière sont régulièrement évoqués lors de nos échanges. Payer le pharmacien d’officine pour mettre un chiffre dans une case, c’est mettre bien bas ses compétences. Notre ROSP mérite mieux que ce genre de service purement administratif. Je veux bien être rémunéré mais pour mes compétences, pour un travail plus valorisant, sur le suivi des patients, l’observance des traitements, les interventions pharmaceutiques ou la conciliation médicamenteuse.

Elisabeth Troisgros, Cap-d’Ail (Alpes-Maritimes)

Cela ne me gêne pas de transmettre les numéros RPPS des praticiens hospitaliers à l’Assurance maladie. Mais si c’est pour toucher seulement quelques centimes par ordonnance, il faut que la transmission soit rapide et entièrement automatisée. Une fois de plus, le boulot de la Sécu est transféré sur le pharmacien qui va adresser des informations permettant de fliquer les médecins hospitaliers. Je ne pense pas que cette rémunération soit pérenne. Elle durera peut-être quelques années puis sera supprimée une fois que tous les problèmes d’identification et de fichiers des médecins hospitaliers auront été mis à plat et réglés.

Francis Woltz, Molsheim (Bas-Rhin)

Retrouver le nom du prescripteur d’une ordonnance hospitalière, ce n’est pas gagné ! Et cela risque de nous faire perdre beaucoup de temps. Et si ce n’est pas le bon numéro qui a été transmis, la caisse primaire d’assurance maladie va-t-elle renvoyer au pharmacien un dossier impayé ? Si une telle rémunération voit le jour, il faut mettre des garde-fous financiers et administratifs. Aujourd’hui, je suis très remonté contre la politique du médicament menée par notre gouvernement qui se traduit par une perte de ressources pour l’officine. Je n’accepte plus aucune nouvelle tâche administrative sauf si sa rémunération vient compenser la baisse sensible de nos revenus. Il faut que cela soit donnant/donnant.

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