Un plan pharmaceutique personnalisé à l’étude

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Publié le 10 octobre 2020
Par Yolande Gauthier
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L’étude nationale GRePH, multicentrique et coordonnée par le centre hospitalier régional universitaire de Tours (Indre-et-Loire), vise à mettre en place un plan pharmaceutique personnalisé (PPP) selon le standard de la Société française de pharmacie clinique (SFPC), chez environ 1 500 patients transplantés hépatiques ou rénaux. Le but est d’améliorer l’adhésion au traitement (actuellement de 70 %), notamment grâce à un renforcement du lien ville-hôpital. Concrètement, le pharmacien d’officine sera contacté par un confrère hospitalier dès la conciliation d’entrée d’un patient inclus dans la phase interventionnelle de l’étude. Des explications sur le déroulement de l’étude et des documents de travail (e-learning, fiches synthétiques, etc.) lui seront fournies. Le pharmacien officinal devra alors être attentif à l’adhésion du patient à son traitement en ville et lui rappeler, si besoin, les modalités de prise des immunosuppresseurs, les règles hygiénodiététiques, etc. Officinal et hospitalier travailleront en étroite collaboration, en particulier pour la préparation des consultations posthospitalisations. Un tel parcours de soins pourrait améliorer de 10 points l’adhésion du patient au traitement, et augmenter ainsi la survie des greffons et des malades à long terme. « Tout pharmacien officinal participant à cette étude percevra une rémunération pour chaque patient inclus en phase interventionnelle via son union régionale des professionnels de santé (URPS) », précise la SFPC. Les inclusions ont débuté le 21 septembre et devraient se poursuivre jusqu’en mai 2022 au sein de dix centres hospitalo-universitaires. Elles concerneront un quart environ des patients greffés en France sur une période de 20 mois.

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