Cette plante est-elle toxique ?

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Publié le 18 juin 2016
Par Sylviane Le Craz
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LE COTONÉASTER OU FAUX COGNASSIER (Cotoneaster horizontalis, Rosacées) contient des hétérosides cyanogénétiques (amygdaline dans les graines, prunasine dans les feuilles et l’écorce). Bien que ces dérivés de l’acide cyanhydrique soient très toxiques, les intoxications se limitent généralement à des troubles digestifs mineurs (douleurs abdominales, vomissements, diarrhées…). L’ingestion de dixbaies ou plus par un enfant ou d’une autre partie de la plante (feuille, tige, racine) nécessite toutefois l’avis d’un centre antipoison. De même, si les signes digestifs liés à l’ingestion d’un petit nombre de baies persistent, un contact avec un médecin ou le centre antipoison est nécessaire car une confusion avec une plante plus toxique est possible. Originaire d’Eurasie (Himalaya) et introduit en France dans les parcs et les jardins comme plante ornementale, le cotonéaster est un arbrisseau de un à deux mètres de haut aux petites feuilles de couleur vert foncé brillantes virant au rouge écarlate en automne et au début de l’hiver. Les fleurs rouges et blanches solitaires ou par deux s’épanouissent d’avril à mai et donnent naissance en octobre à des baies rouges de cinq à sept milimètres, qui ressemblent à de petites pommes.

Sources : « Cotonéaster (Cotoneaster horizontalis) », Centre antipoison belge ; « Cotonéaster », Centre antipoison de Lille ; « Toxicité des baies », VIGItox n° 49, Septembre 2012.

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