Cette plante est-elle toxique ?

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Publié le 14 avril 2017
Par Sylviane Le Craz
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Plante ornementale couramment commercialisée pendant la période hivernale pour décorer les intérieurs, l’amaryllis (Hippeastrum sp., famille des amaryllidacées) contient des alcaloïdes toxiques. La lycorine en est la principale. Ces molécules sont présentes dans toute la plante et particulièrement au niveau du bulbe. Toutefois, plusieurs bulbes sont nécessaires pour provoquer des symptômes. Dans ce cas, l’intoxication se manifeste par des troubles digestifs, tels que des nausées, des vomissements et des diarrhées.

Les bulbes d’amaryllis, toxiques comme ceux des narcisses (Narcissus sp., amaryllidacées) et du perce-neige (Galanthus nivalis, amaryllidacées), peuvent être confondus avec des bulbes comestibles (l’oignon, par exemple), notamment lors du stockage.

Cette plante vivace, originaire d’Amérique du Sud et Centrale, est très appréciée pour ses grandes fleurs en forme de trompettes pouvant atteindre vingt centimètres de long. Formées de six pétales, ces dernières se regroupent par deux à quatre au sommet d’une hampe florale creuse. Leur couleur varie du rouge au blanc, en passant par différents roses selon les espèces. Certains spécimens sont bicolores. Les feuilles vert clair sont rubanées et épaisses. Elles se développent par paire et peuvent mesurer de trente à cinquante centimètres de long.

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Sources : « Danger des plantes d’intérieur », laboratoire de botanique et de chimie végétale de l’Université de Rouen ; « Amaryllis », système canadien d’information sur la biodiversité, 2014.