Bas et chaussettes ATE : et les plus efficaces sont…

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Bas et chaussettes ATE : et les plus efficaces sont…

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Publié le 23 mai 2023
Par Anne-Gaëlle Harlaut
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Comme les orthèses de compression classiques, les bas et chaussettes dits ATE, pour « antithromboemboliques », agissent par pression sur le membre inférieur pour s’opposer à la stase et à l’hyperpression veineuses. Indiqués en prévention de la thrombose veineuse profonde dans un contexte chirurgical ou médical, ils se caractérisent par leur pied ouvert qui facilite l’examen des tissus cutanés et une force de pression à la cheville entre 15 et 20 mmHg (correspondant à une classe II). Cette force diminuant de 20 à 50 % au niveau du mollet pour être quasi nulle à la cuisse, leur efficacité est la même quel que soit le modèle.

La Haute Autorité de santé (HAS) recommande néanmoins de préférer les chaussettes en raison d’un risque de pose incorrecte et d’effet garrot lié au port des bas cuisse.

Associés au traitement anticoagulant quand il est indiqué, les dispositifs ATE doivent être portés de façon continue jour et nuit, dès l’admission à l’hôpital et tant que persiste le risque thromboembolique : 7 jours à 7 semaines selon le risque, y compris en cas de reprise de la marche (les patients qui bénéficiaient déjà d’un traitement compressif de plus forte pression doivent néanmoins reprendre leur traitement compressif habituel à la marche).

Aucune donnée ne permettant de démontrer l’efficacité de ces dispositifs sur la survenue d’embolie pulmonaire, l’appellation « antithrombose » devrait par ailleurs remplacer celle d’ATE.

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