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- Un nouvel outil pour s’informer des pics de pollens et adapter son traitement
© Getty Images - L'indice pollen, un nouvel indicateur pour les personnes sujettes à l'allergie saisonnière.
Un nouvel outil pour s’informer des pics de pollens et adapter son traitement
Clap de fin pour les cartes du risque d’allergie aux pollens qui étaient diffusées par le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) depuis près de 30 ans. Les allergiques aux pollens et les professionnels de santé qui les suivent peuvent aujourd’hui se tourner vers un nouvel indicateur pour s’informer du risque dans leur commune : l’indice pollen, issu du travail conjoint d’Atmo France et les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA).
Indice pollen, un modèle basé sur l’intelligence artificielle
L’indicateur est établi par le croisement et l’analyse de nombreuses données : modèles statistiques, mesures de pollens, prévisions météorologiques et données issues de Copernicus, le programme européen pour l’observation de la terre.
La surveillance de la qualité de l’air (présence de polluants atmosphériques et d’espèces allergisantes) est un véritable enjeu de santé publique : selon l’OMS, 50 % de la population sera touchée par au moins une maladie allergique en 2050.
Cet outil est donc un allié précieux pour les personnes sensibles. D’autant plus que la saison pollinique commence de plus en plus tôt et se termine de plus en plus tard, et que le pic de pollen lors de ces périodes à risque a sensiblement augmenté au cours des vingt dernières années.
Des prévisions de circulations des pollens à l’échelle de sa commune
Cet « indice pollen » permet de s’informer quotidiennement sur l’état de l’air de sa commune le jour même, le lendemain et le surlendemain. Pour un même pollen, la durée de la saison pollinique, son démarrage et sa fin variant d’un endroit à un autre et d’une année sur l’autre, il est nécessaire de suivre régulièrement leur présence.
Les informations sont disponibles pour les six types de pollen (appelés taxons) les plus répandus et allergisants en France métropolitaine : l’ambroisie, l’armoise, le bouleau, les graminées, l’aulne et l’olivier. Le cyprès et le noisetier suivront prochainement. Pour chacun de ces pollens, l’indice se traduit en pictogrammes facilement identifiables selon six seuils, de « très faible » à « extrêmement élevé ».
Limiter les symptômes et prévenir les crises
Rhinite, yeux qui piquent, toux, asthme… sont quelques-uns des symptômes de l’allergie saisonnière qui affectent une grande partie de la population (20 % des enfants sont également concernés).
L’objectif de cet « indice pollen » est double : en permettant aux personnes sensibles de s’informer en temps réel du risque, elles peuvent adapter leur comportement en cas de pic (aérer l’intérieur, se rincer les cheveux chaque soir, limiter le sport en plein air, porter un masque, etc.), mais aussi anticiper leurs symptômes en modulant leur traitement antihistaminique.
Pour suivre ce nouvel indice pollen, rendez-vous sur www.atmo-france.org.
Sources : Anses, Atmo France.
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