L’application de patchs Emla est-elle vraiment utile au cours de la vaccination d’un nourrisson ?

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Publié le 10 septembre 2011 | modifié le 18 août 2025
Par Sylviane Le Craz et Géraldine Galan
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Réponse : L’utilisation de patchs anesthésiants n’est pas recommandée de façon systématique pour la vaccination pédiatrique. Elle est surtout préconisée pour limiter l’appréhension d’enfants craintifs ou ayant eu des soins douloureux. Cette anesthésie permet de limiter la douleur liée à la pénétration de l’aiguille et réduit ainsi le spasme musculaire sous-jacent.

Pour l’antalgie de l’enfant de moins de 4 mois, l’Afssaps recommande en premier lieu l’administration orale de solutions sucrées, associée à la succion. En dehors du BCG, les patchs de lidocaïne-prilocaïne constituent une alternative. L’Afssaps note que l’idéal est de distraire le nourrisson au moment de l’acte douloureux. Une étude française menée en 2004, au cours d’administration d’EPO chez des enfants prématurés, conclut à une efficacité supérieure de la succion de solution sucrée par rapport à l’application de patch Emla. En revanche, lorsque les deux méthodes sont associées, elles semblent se potentialiser.

Sources : Afssaps, « La Revue du praticien ».

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