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Le mal-être au travail, la base d’une réflexion RSE
Le chiffre fait froid dans le dos. « Plus de 70 % des arrêts maladie seraient dû à un mal-être au travail », a indiqué Chloé Thévenot, manager à l’agence de coaching en développement durable, Primum non nocere, lors du webinaire du 10 juin organisé par l’ACFM (plateforme de formation des professionnels de santé). Ce constat en dit long sur la qualité de la vie professionnelle en France. Il est tel que « le mal-être au travail, le burn-out professionnel, commencent à être reconnus comme maladies professionnelles, ajoute Chloé Thévenot. C’est aussi une porte d’entrée pour entamer sa démarche de responsabilité sociale des entreprises (RSE) ». Celle-ci comprend, en effet, un pilier social, soit une préoccupation de la qualité de vie et de la santé au travail. Le nombre d’arrêts de travail dans l’officine chaque année peut être un bon indicateur… Et un levier sur lequel agir pour améliorer les conditions de travail, l’engagement RSE de l’officine, mais aussi sa rentabilité, le pilier économique faisant, lui aussi, partie intégrante de la RSE.
Garder son « vieux » portable, plutôt que trier ses mails
Autre annonce choc de l’agence, les sources de pollution numérique ne se trouvent pas forcément là où on les attend. « On accuse beaucoup les mails, les espaces de stockage, ou encore, la visioconférence qui s’est nettement développée depuis la crise du Covid-19, note Chloé Thévenot. Pourtant, à partir de 9 km de déplacement en voiture, la visio reste plus intéressante en termes d’impact environnemental », De quoi rassurer les officinaux adeptes des formations en ligne. Par ailleurs, « 80 % de la pollution numérique provient de la fabrication des appareils ». Bien avant le tri des mails, « le meilleur levier pour réduire son impact environnemental est d’allonger la durée de vie de ses terminaux : ordinateurs, imprimantes, téléphone… », souligne ainsi Chloé Thévenot. Et de rappeler qu’à l’heure actuelle, « 95 % des Français changent leur téléphone alors que leur ancien fonctionne encore ». Ils ont clairement des progrès à faire, et ce, à tout niveau : « En moyenne, un français génère entre 9 et 11 tonnes de CO2 par an. Pour répondre aux enjeux climatiques, il faudrait les réduire à 2 tonnes ». Et vous, où en êtes-vous ? Calculez votre empreinte carbone personnelle sur : https://nosgestesclimat.fr.
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