Le syndicat des pharmaciens dévoile son enquête opinion

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Publié le 6 avril 2013
Par Laurent Lefort
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Un syndicat, à quoi ça sert ? », demandait le syndicat de Seine-et-Marne (USPO) aux pharmaciens. Avec cette accroche : « 387 pharmacies et 150 syndiqués. Il en manque 237, pourquoi ? Donnez votre avis, il compte ! » Résultat : 80 % de taux de participation. Majoritairement groupés (83 %), les répondants de ce grand département d’Ile-de-France ne sont en revanche que 8 % à appartenir à un réseau. Un faible résultat qui suffirait presque pour expliquer les nombreuses attentes des pharmaciens : ils sont 74 % à considérer qu’une aide leur serait nécessaire sur la mise en place des nouvelles missions, 59 % sur la formation et 73 % sur la communication interprofessionnelle. A ce sujet, si le relationnel avec les confrères (réunions, entente) est bon, il l’est également avec les infirmières (malgré des réunions plus rares) et plus « perfectible » avec les médecins (dans 86 % des cas, jamais de réunion et pas d’opinion pour la très grande majorité sur la qualité de la relation entre les deux professions). On déclare bien s’entendre entre confrères mais, à la question « La profession est-elle unie ? », la réponse est non, pour 94 % des sondés. Font-ils dès lors quelque chose pour participer à cette cohésion ? Non, pour 56 % d’entre eux. C’est ce que le syndicat local nomme le « paradoxe officinal ». Oui.

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