Déréglementation, PLFSS : la FSPF appelle à manifester à nouveau

Déréglementation, PLFSS : la FSPF appelle à manifester à nouveau

Publié le 13 octobre 2014
Par Laurent Lefort
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« La concertation avec le ministre de l’Economie est terminée. Aucun arbitrage n’a été rendu au terme de discussions bien mal engagées », constate la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), tout en reconnaissant l’esprit d’écoute d’Emmanuel Macron.

Dans un communiqué publié ce jour, la FSPF exprime « les plus grandes inquiétudes pour le devenir des professionnels de santé qu’elle représente ».
Dans ce même communiqué, le syndicat condamne par ailleurs les dispositions du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2015. « Après 9 années d’efforts demandés aux pharmaciens d’officine, le PLFSS pour 2015 prévoit une baisse de la rémunération du réseau officinal de plus de 300 millions d’euros supplémentaires qui va mettre en difficulté de
nombreuses entreprises officinales »
, argumente-t-il, en ajoutant : « en dépit de la mobilisation du 30 septembre dernier, le Gouvernement n’a pas, à ce jour, infléchi sa position. »

Dans le prolongement du conseil national de l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) qui s’est tenu le 9 octobre dernier, la FSPF appelle à :
intensifier la pétition UNAPL ou toute autre forme de pétition déjà initiée « et en centraliser le décompte dans les syndicats départementaux qui lui sont affiliés » ;
maintenir les affiches dans les vitrines ;
poursuivre l’interpellation des patients, parlementaires et élus locaux sur les risques induits par la déréglementation et la diminution des ressources affectées à la santé.

Enfin, la FSPF demande à ses adhérents et au delà à toute la profession de se tenir prêts à une manifestation nationale à Paris.
La date de cet événement sera fixée par l’UNAPL, en fonction de l’évolution du projet de loi relatif à la croissance.

95 % des officines étaient en grève le 30 septembre dernier, rappelle le communiqué. « Cette mobilisation record tient à la pression économique extrême subie par les pharmaciens en même temps que se prépare, au mépris de toute une profession, une déréglementation dangereuse autant qu’inutile », conclut le syndicat.













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