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Biosimilaires en officine : une incitation à la prescription des médecins hospitaliers

© Les hôpitaux sont incités à prescrire des biosimilaires dans le cadre des ordonnances délivrées en ville - DR

Biosimilaires en officine : une incitation à la prescription des médecins hospitaliers

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Publié le 22 mars 2018
Par Matthieu Vandendriessche
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L’administration sanitaire veut plus de biosimilaires prescrits par les médecins hospitaliers, une démarche qui impliquerait davantage les officines. En effet, selon une circulaire du 19 février mise en ligne le 14 mars, les établissements de santé vont être incités financièrement à la prescription de biosimilaires lorsqu’ils sont délivrés en ville.

Ce document émanant de la direction de la Sécurité sociale (DSS) et de la direction générale de l’offre de soins (DGOS) veut « valoriser les efforts accomplis par les établissements de santé » qui améliorent le recours à des biosimilaires pour les ordonnances hospitalières dispensée en officine. Cela concerne les anti-TNF alpha (groupe étanercept avec Benepali et Erelzi – référence : Enbrel) et l’insuline glargine (Abasaglar, référence : Lantus).

L’intéressement est directement proportionnel au taux de recours aux biosimilaires et également à la rémunération marginale liée à la prescription d’un biosimilaire à la place du médicament de référence.

Pour en bénéficier, l’établissement hospitalier doit avoir signé un contrat d’amélioration de la qualité et de l’efficience des soins (CAQES). Le versement de l’incitation est effectué par le biais du fonds d’intervention régional (FIR).

En pratique, pour tous les établissements ayant signé un CAQES, un intéressement de 20 % sera versé. La rémunération marginale correspond à 20 % de l’écart de prix existant entre le biosimilaire et le médicament de référence sur la base du remboursement de la Sécurité sociale. Cela porte à ce jour  sur un montant de 30 euros pour l’étanercept et de 1,75 euro pour l’insuline glargine.

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Par ailleurs, dans le cadre d’une expérimentation, certains établissements ne bénéficieraient pas de ce dispositif mais d’une incitation directe en lien avec la mise en place d’un plan d’action incitatif par l’établissement, service par service, notamment en gastroentérologie ou diabétologie.