Interpro et qualité financées par la Sécu

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Publié le 25 octobre 2018
Par Laurent Lefort
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Les travaux pratiques, c’est pour le début de l’année prochaine. Le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), Nicolas Revel, souhaite que le nouvel accord-cadre interprofessionnel (Acip), signé le 10 octobre, fasse bouger l’organisation des soins dans les territoires dans les 2 à 3 années à venir. C’est la position sans équivoque qu’il a exprimée lors de la table ronde « Interprofessionnalité : du rêve à la réalité ? » organisée le 20 octobre lors du 71e Congrès national des pharmaciens à Strasbourg. L’Acip vise à généraliser l’exercice coordonné entre professionnels. Au cours du débat, Nicolas Revel s’est montré ouvert à un coup de pouce financier, « car l’exercice coordonné génère des charges, il faut investir dans du temps de coordination et des outils ». « Je considère que si l’on invite l’ensemble des acteurs à s’engager dans l’exercice coordonné, l’Assurance maladie a également vocation à accompagner cela », a-t-il déclaré. En sera-t-il de même pour la qualité ? Possible, si l’on en juge par les propos de Carine Wolf-Thal. Intervenant lors de ce même congrès dans une conférence sur la qualité, la présidente du Conseil national de l’ordre des pharmaciens, qui prône la certification, a indiqué que Nicolas Revel serait « tout à fait ouvert à une incitation à la qualité sur des critères objectifs, notamment de satisfaction patient. »Une incitation financière, comme il en existe à l’hôpital. 

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