[VIDÉO] Demain, des médicaments de seconde main ?

Publié le 4 avril 2025
Par Laurent Lefort
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Retrouvez notre chronique de la semaine, animée virtuellement par Laurent Lefort, notre directeur de la rédaction 2.0.

Tantôt rassurante, tantôt culpabilisante, l’Assurance maladie ne cache plus ses problèmes de trésorerie. Tout autant attentive aux évolutions sociétales qu’aux aspirations générationnelles, elle cherche bel et bien à être dans le coup avec un « p » et plus seulement dans le coût avec un « t ». Mêlant économie et écologie, sa dernière initiative présente toutes les caractéristiques pour provoquer un mini séisme. En partenariat avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé et Cyclamed, elle lance une étude inédite sur les tonnes de médicaments rapportés chaque année en officine. Son objectif : analyser leur état et envisager, pour la première fois en France, des scénarii de réutilisation pour les boîtes intactes et non encore périmées. Le chantier est encore exploratoire et, à date, aucune stratégie de remboursement n’est prévue. Pas non plus d’Argus du médicament d’occasion. Cette nouvelle approche s’inscrit dans un plan plus large de sobriété des prescriptions et de lutte contre le gaspillage. S’il n’y a rien de révoltant dans la démarche de l’Assurance maladie, il y a un petit je-ne-sais-quoi de révolutionnaire qui s’annonce dans les pharmacies. Après des années passées à considérer la réutilisation de médicaments comme un tabou sanitaire et réglementaire.

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