Un rapport très Net

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Publié le 8 février 2003
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Le rapport commandé par l’Assurance maladie à Jacques Stern, ancien directeur de Bull et spécialiste des systèmes d’information, trace l’évolution souhaitable de SESAM-Vitale. Pour lui, l’avenir est en ligne ou ne sera pas. Objectif : donner au système plus de souplesse, de simplicité, d’accessibilité tout en diminuant les coûts. La proposition phare du rapport repose sur la mise en ligne par l’Assurance maladie d’un portail Internet SESAM-Vitale, permettant aux professionnels de santé d’accéder à plusieurs serveurs. Un serveur de fabrication des FSE et de facturation, un serveur de mise à jour des cartes Vitale à partir du poste du professionnel de santé n’engageant pas, en principe, sa responsabilité.

Ne pas toucher aux logiciels des pharmaciens.

Au programme également, un serveur spécialisé de prescription médicale et un autre regroupant les dossiers médicaux, la solution d’un dossier médical contenu dans la carte Vitale 2 n’étant pas retenu. « Ce que nous souhaitons dans un premier temps, c’est permettre la mise à jour de SESAM-Vitale sans toucher aux logiciels métier des professionnels de santé, avec des modules de paramétrage téléchargeables fournis par le GIE », commente André Loth.

Déjà, dans la version 1.40, le GIE fournira les logiciels d’aide au codage et à la tarification complémentaire que les éditeurs n’auront pas à développer mais simplement à intégrer. « L’idée d’un module de tarification modifiable à partir d’un serveur va dans le bon sens, admet Pierre Leportier. Aujourd’hui, à chaque changement de taux de remboursement il faut revoir tout le cahier des charges, ce serait donc plus souple. Mais il est hors de question que l’on travaille à distance sur des serveurs de l’Assurance maladie car la tarification est liée à nos logiciels métier de gestion de stock ou d’historique client qui contiennent des informations qui ne regardent pas la CNAM. L’idée d’une mise à jour des cartes Vitale sur le poste des pharmaciens reste inacceptable. Même si le pharmacien n’est plus responsable vis-à-vis de l’Assurance maladie, il le demeure face à son patient. Le reste du rapport me convient mais il est très prospectif. »

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