Trois questions à Frédéric Abecassis, président des Pharmaciens en colère (PEC)

Vous avez changé votre site* ?

Le modèle précédent était plus verrouillé et peu modulable. Le nouvel outil est plus simple d’accès et d’utilisation. Il ouvre des possibilités beaucoup plus grandes telles la création de forums de débats, l’insertion d’images filmées ou de photos. Jusque-là il n’y avait qu’un seul fil de discussion possible, désormais il pourra y en avoir plusieurs avec un classement en rubriques (le débat Leclerc, le rapport Rioli…). Le fond ne change pas. Beaucoup d’actions et de discussions ont été relatées sur le précédent blog que nous avions créé pour peser sur la campagne présidentielle et qui a enregistré 330 000 visites en 2 ans et demi.

On vous entend moins sur le terrain, que se passe-t-il ?

Nous venons de mener une action importante sur la remise du rapport Rioli [voir Le Moniteur nos 2798 et 2806] en mobilisant tous les syndicats. Les actions viennent au fur et à mesure de l’actualité. Nous ne sommes pas là pour les amener mais pour réagir, mobiliser la profession, aiguillonner les syndicats et l’ordre des pharmaciens. Et nous avons bien l’intention de conserver ce rôle, quitte à ne pas être politiquement correct. Nos actions doivent permettre de faire évoluer la vision des choses tant du côté des syndicats, du ministère de la Santé et des différents élus.

Quelle est la position des PEC sur la loi HPST ?

Cette loi émet de bonnes propositions, notamment en ce qui concerne les nouvelles missions avec une rémunération – dont il faudra en réévaluer les modes. Notre atout serait de parvenir à quantifier ce que l’on va faire économiser à la CNAM par ces missions et nos conseils. Mais il ne faut pas que cette loi fasse oublier la situation économique actuelle qui aurait besoin d’être boostée, notamment en revenant sur la question des marges. Certains confrères ne pourront pas tenir. Mais peut-être est-ce le but…

http://www.pharmaciensencolere.net