Tous les regards tournés vers le 30 septembre

Réunis le 8 septembre à l’invitation de l’USPO, les 17 représentants des différentes organisations de la profession (trois syndicats de pharmacie, Ordre des pharmaciens, groupements, étudiants, collectifs de pharmaciens) se sont entendus pour préparer un plan d’actions communes afin de faire face à de nouvelles menaces contre l’officine : baisses de prix, nouveau plan d’économies sur le médicament prévues dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2016 ou encore amendement sénatorial au projet de loi de santé visant à ouvrir le monopole. Selon l’USPO, une « stratégie commune » a été validée lors de cette réunion. Reste encore à s’entendre sur la nature des actions.

Selon Gilles Bonnefond, président du syndicat, « d’énormes réserves ont été émises sur les actions lancées par les collectifs Ma Pharmacie ne fermera pas, Pigeons Pharmaciens et Pharmacool sur les réseaux sociaux. La situation est suffisamment grave pour ne pas faire n’importe quoi comme la distribution de l’élixir de longue vie au public le 30 septembre. Nous devons mettre du fond dans notre action pour défendre l’économie, le métier, l’avenir et non pas des actions qui relèvent de la cour de récréation, qui risquent de desservir la profession ».

De son côté, la FSPF a confirmé son soutien à la manifestation du 30 septembre. « Nous sommes favorables à des actions collectives raisonnables qui correspondent à une réalité », a annoncé Philippe Gaertner, président de la FSPF, se gardant cependant de dévoiler tout plan d’action d’envergure au-delà de cette date. « Il faut faire une nouvelle démonstration de l’unité de la profession et continuer à informer nos clients au travers de diverses actions, mais, si nous arrivons, tous ensemble, à coordonner une action commune, c’est tant mieux ! », ajoute Philippe Besset, vice-président de la FSPF.