Rentrée politique sous tension dans le secteur de la santé

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Publié le 7 septembre 2002
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Les semaines qui viennent s’annoncent agitées pour le ministre de la Santé. Après la grève des gastroentérologues, mercredi dernier, viendra le tour des ophtalmologues le 13 septembre, des endocrinologues le 17, des dermatologues le 20, des psychiatres le 4 octobre puis des radiologues le 15 octobre.

Jean-François Mattéi devra donc faire face aux spécialistes qui, comme les médecins généralistes, réclament une revalorisation de leurs honoraires.

Autre dossier délicat pour le locataire de l’Avenue de Ségur : la protection sociale. Après trois années d’excédents, la Sécurité sociale replonge dans le rouge avec un découvert annoncé de plus de 6 milliards d’euros à la fin de l’année alors même que les dépenses de santé augmentent de 6,7 %. De mauvaise augure pour le ministre qui doit présenter le 9 octobre, au Conseil des ministres, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2003.

Mais ce n’est pas tout ! Jean-François Mattéi devra rapidement régler la difficile question des 35 heures à l’hôpital et négocier un nouvel accord-cadre avec l’industrie pharmaceutique tout en conservant la main sur les discussions entre médecins libéraux et caisses d’assurance maladie qui doivent aboutir, en principe avant le 31 décembre prochain, à la mise en place de la nouvelle architecture conventionnelle. Bon courage…

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