Remous syndicaux à l’OCP

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Publié le 27 avril 2002
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Environ quatre-vingts représentants CGT, CFDT, et CGC de l’OCP ont exprimé leur mécontentement en manifestant mardi au siège de Saint-Ouen à l’occasion du comité central d’entreprise. Ils brandissent notamment la menace de grèves tournantes… « dans les jours ou les semaines qui viennent » si la direction n’entend pas leurs doléances : prendre en charge la totalité des frais d’accompagnement des salariés touchés par le regroupement des centres du Havre et de Rouen, de Metz et Nancy, et de Reims et Charleville.

Les trois syndicats estiment que la direction « fait tout pour que les gens ne suivent pas. » « Pourtant ce qu’on demande sur treize à quinze ans correspond peu ou prou à l’amende à laquelle a été condamné l’OCP pour « entente » (Ndlr, 50 MF) sans que cela semble devoir porter à conséquence sur la santé de l’entreprise », ironise Alain Pellegrinelli (CGT).

« C’est la mort dans l’âme que nous risquons de faire subir des désagréments à nos clients pharmaciens, déclarent les syndicats, mais il en va de la défense de notre profession et il s’agit aussi d’éviter à l’avenir de fragiliser l’officine. » Le représentant CGT estime que « les regroupements qui se produisent aujourd’hui à OCP Répartition ne constituent qu’une étape et d’autres répartiteurs les connaîtront dans les deux ans.»

La direction de l’OCP n’a pas souhaité réagir sur de possibles actions susceptibles de perturber le service mais ne semble guère s’inquiéter quant à cette éventualité.

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