Réforme des études pharmaceutiques : les étudiants posent leurs conditions

Les annonces du Premier ministre, Manuel Valls, le 11 février, lors de la Grande conférence de santé (GCS) n’ont pas déplu aux représentants des étudiants en pharmacie. Au contraire ! Dans un communiqué diffusé ce lundi 29 février, l’Anepf (Association nationale des étudiants en pharmacie de France) souhaite « la concrétisation des discours de la GCS et l’application sans délai de la feuille de route établie par le gouvernement ».

Une feuille de route qui prévoit notamment de réfléchir à un éventuel allongement des études pharmaceutiques à l’instar des médecins. Là aussi, l’Anepf se dit prête à cette éventualité à condition d’avoir « une formation accentuée sur de nouvelles missions, dans l’intérêt de la profession et des patients ».

« La possible réflexion sur une réforme de notre 3^e cycle doit se faire de manière constructive et à partir d’un référentiel de compétences complet et renforcé », indique l’Anepf.

« Si le titre de Docteur en pharmacie venait à être remis en cause, l’allongement des études via l’acquisition de nouvelles compétences pallierait une éventuelle remise en question de l’expertise du pharmacien sur le médicament », prévient l’organisation.

L’Anepf appelle à un débat « ouvert, serein et constructif entre les différents représentants universitaires, institutionnels et professionnels de la pharmacie ».