Prescription pharmaceutique : du « bon sens » pour l’association Soins coordonnés

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Prescription pharmaceutique : du « bon sens » pour l’association Soins coordonnés

Publié le 23 octobre 2018
Par Anne-Hélène Collin
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Pour l’association Soins coordonnés, le droit de prescription par les pharmaciens d’officine de certains médicaments à prescription médicale obligatoire, dans la cystite ou la conjonctivite par exemple, est légitime : ce sont « des professionnels de santé susceptibles d’apporter une réponse immédiate et sûre à de nombreux besoins de santé », et de surcroit « disponibles ». L’association, qui réunit plusieurs professions de santé (médecins généralistes, infirmiers, pharmaciens, sages-femmes…) dans le but d’améliorer l’organisation des soins primaires en ville, marque ainsi son soutien à la proposition de prescription « pharmaceutique » avancée par un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2019. « Une initiative de bon sens », mais encore timide, selon l’association : « la limiter dans le temps, sur un territoire expérimental et réduite à quelques molécules n’a d’autre sens que si on souhaite ménager des corporatismes. »

S’il s’agit de ménager les médecins généralistes, trop tard, leurs syndicats sont déjà vent debout.

Plus fort, l’association Soins coordonnés réclame l’immédiateté de la mesure au niveau des des équipes de soins primaires (ESP), « cadre d’intervention idéal » pour « une sécurité de prise en charge pluriprofessionnelle au bénéfice de tous les patients. »

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