Pénuries de médicaments : les propositions des grossistes-répartiteurs

Suite à l’annonce de la feuille de route pour lutter contre les pénuries de médicaments, la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP), a, dans un communiqué en date du 9 juillet, réitéré « deux mesures d’amélioration immédiates et concrètes » déjà portées auprès du ministère de la Santé.

La première est de mettre en place, à chaque fois que nécessaire, et à la demande de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), un dispositif de sortie de rupture consistant à concentrer sur des établissements nationaux ou régionaux de répartition (établissements pivots) le réapprovisionnement du marché. Cette solution permettrait une allocation plus rapide et plus précise des quantités disponibles en fonction des besoins.

La deuxième est de « garantir une distribution adaptée aux besoins des officines lorsque les fabricants ne sont pas en mesure d’alimenter le marché dans les quantités suffisantes ». Selon la CSRP, l’ANSM pourrait ainsi définir une allocation de produits par officine et confier aux grossistes-répartiteurs le soin de distribuer les médicaments en tension d’approvisionnement sur la base de ces allocations pour assurer une distribution optimale.

Ces propositions rejoignent l’une des actions de la feuille route (action 16), à savoir la mobilisation des grossistes-répartiteurs pour garantir une distribution adaptée aux besoins des officines via une régulation plus forte de l’ANSM, qui serait mise en œuvre en 2021.

Dans son communiqué, la CSRP se réjouit également que les grossistes-répartiteurs soient associés au DP-Ruptures.